
Cyberpunk 2077 est sorti le 10 décembre 2020 sur PC (via Steam), PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series et Xbox One. Cependant, nous allons parler ici de l’édition pour la Nintendo Switch 2, sortie le 5 juin 2025. Le jeu est développé par le studio CD Projekt RED et édité par l’éditeur de jeux polonais CD Projekt.
Le jeu ne propose un doublage en français et une traduction complète des textes est disponible. Il est offert au prix de 99,99 $ plus taxes, et l’extension Phantom Liberty est incluse.
Cyberpunk 2077 et moi : une rencontre tardive
Je n’avais jamais joué à Cyberpunk 2077. Pour ceux qui suivent G Pour Geek depuis longtemps, vous savez que le jeu a été couvert à sa sortie, dans les débuts du podcast de G Pour Geek. Moi, qui suis un savant maniaque de science-fiction, je n’y avais pourtant jamais touché. Comment est-ce possible ? Eh bien, disons que le lancement m’avait tenu à l’écart. Je ne possédais pas de bon PC, et je n’avais pas de console dite « pro ». Mais il n’est jamais trop tard pour se lancer dans un jeu !

Le destin de V dans les rues de Night City
Cyberpunk 2077 se déroule dans un avenir dystopique, au cœur de Night City, une mégalopole tentaculaire située en Californie. Cette ville est gouvernée par des mégacorporations puissantes, rongée par la corruption, la violence de rue et des conflits technologiques. L’univers du jeu est fortement influencé par les codes du cyberpunk : implants cybernétiques, réalité augmentée, intelligences artificielles, piratage et lutte des classes.
Le joueur incarne V, un mercenaire urbain dont l’apparence, les compétences et le passé sont entièrement personnalisables. V évolue dans un monde où chaque choix peut avoir un impact sur la suite des événements. Le personnage tente de se faire un nom dans la hiérarchie brutale de la ville, tout en étant rapidement entraîné dans une affaire bien plus vaste et complexe, qui dépasse le simple gain d’argent ou la quête de réputation.
L’histoire principale suit le parcours de V à travers divers contrats, alliances douteuses, et confrontations avec des figures influentes de Night City. L’intrigue est dense, entre réseaux criminels, enjeux politiques et avancées technologiques menaçant l’humanité. Le tout s’enchevêtre dans une ambiance sombre et immersive.
Au fil de l’aventure, le joueur découvre différentes factions, chacune avec sa culture, ses intérêts et sa vision du monde. L’univers est vivant, regorgeant de détails, et les récits secondaires enrichissent encore davantage la trame principale. Cyberpunk 2077 propose ainsi une aventure narrative complexe, dans un monde futuriste où survie, pouvoir et identité s’entremêlent.

Cyberpunk 2077 : Un récit qui frappe fort
Je n’ai pas encore parlé du personnage principal, mais sachez que V ne sera pas seul dans sa tête. Johnny Silverhand, incarné par Keanu Reeves, sera présent d’une manière que je vous laisserai découvrir… et cet élément change complètement la donne. Cette dynamique apporte une touche à la Fight Club, l’un des meilleurs exemples d’acting à Hollywood, selon plusieurs. Il faut environ trois heures de jeu pour que cet aspect se mette en place, mais sachez qu’avant d’y arriver, vous assisterez à la mort d’un personnage clé — un moment aussi marquant que choquant.
En réalité, le récit de Cyberpunk 2077 est sans doute l’un des plus solides du monde vidéoludique. J’ai rarement été aussi accroché à une histoire, et le développement des personnages est franchement impressionnant. C’est en jouant qu’on comprend pourquoi le jeu a connu autant de reports à sa sortie. Que ce soit pour les quêtes principales ou secondaires, chaque mission est unique, bien écrite, et vous entraîne au point d’en perdre toute notion du temps.
Il faut compter environ 30 heures pour compléter la trame principale, 70 heures pour faire toutes les quêtes, et plus de 100 heures pour le 100 %. Et ça, c’est sans même inclure l’expansion Phantom Liberty, qui est, à elle seule, une aventure massive.

Le système de progression : façonnez votre V
Le jeu se présente comme un jeu de rôle et d’action-aventure à la première personne. Toute la progression repose sur un système de niveaux et de réputation. Pour monter en niveau, vous devrez compléter des missions, éliminer des cibles (surtout celles qui sont hautement recherchées), pirater des systèmes et explorer Night City.
Chaque fois que vous progressez, vous obtenez des points d’habileté ainsi que des points pour votre arbre de compétences.
Les points d’habileté servent à améliorer vos statistiques de base, ce qui peut grandement influencer vos interactions avec les nombreux PNJ du jeu. Certaines actions ou dialogues exigent d’ailleurs un niveau précis dans une catégorie donnée pour pouvoir avancer plus facilement, sans prise de tête.
De leur côté, les points d’arbre de compétences vous offrent divers bonus, comme une meilleure résistance, un gain de munitions ou plus de points de vie. Prenez le temps d’examiner attentivement ces arbres, car ils peuvent complètement modifier votre manière de jouer V.

Cyber-améliorations et fabrication : les clés de Night City
Vous évoluez dans un monde largement dominé par l’intelligence artificielle et la robotisation, ce qui signifie que certaines parties de votre corps seront cybernétiques. À tout moment, vous pouvez consulter un médecin pour vous faire poser des implants cybernétiques. Ces améliorations vous permettront, par exemple, de faire un double saut, d’avoir une meilleure analyse lors des scans pour éliminer discrètement vos cibles, ou encore d’obtenir de meilleurs kits de santé.
Il vous sera également possible de fabriquer vos propres armes, munitions et bien d’autres objets. Le principe est simple : sur votre route, vous trouverez de nombreuses matières premières nécessaires à la fabrication. Alors prenez tout ce que vous trouvez, vous en aurez besoin.
Je vous ai déjà parlé rapidement du système de réputation, mais il est primordial pour débloquer plusieurs paliers dans les arbres de compétences. En effet, Night City est contrôlée par plusieurs groupes criminels et, au fil des missions accomplies pour certaines factions, ou même par l’élimination de cibles, votre réputation évoluera. Cela joue un rôle important dans votre progression globale.

De la route aux relations : l’expérience Cyberpunk
Ce n’est pas simplement un jeu d’action, c’est bien plus que ça. Vous pourrez acheter vos propres voitures et motos grâce à la monnaie du jeu. Il est même possible d’engager une JoyToy pour satisfaire certains désirs. Le développement des relations avec les PNJ est également présent, montrant que ce n’est pas qu’une question de tir.
Concernant le combat, le gameplay est assez classique pour ce type de jeu. Vous disposerez d’un immense arsenal, et il faudra réfléchir à l’arme qui correspond le mieux à votre style : armes de pointe, gros calibres, ou encore armes de combat rapproché.
Dernier point, la conduite des véhicules rappelle beaucoup celle de GTA IV. Si vous n’y avez jamais joué, sachez que la prise en main n’est pas si facile, mais avec le temps, on maîtrise mieux les véhicules. Cyberpunk 2077 applique une mécanique similaire pour sa conduite automobile.

Batterie, graphismes et fluidité : l’équilibre délicat de la Switch 2
Bon, parlons plus en détail de la version Nintendo Switch 2. Le jeu tourne à 30 FPS en 1080p en mode docké, et il parvient à maintenir ce cap en mode portable, du moins en mode qualité.
En mode performance, le jeu vise 1080p à 40 FPS en mode docké, et 720p à 40 FPS en mode portable. Cependant, j’ai constaté quelques chutes de FPS, parfois jusqu’à 15-20 FPS en mode performance. Je conseille donc de privilégier le mode qualité. Pour ma part, je n’ai pas eu de gros problèmes, sauf que le 30 FPS pouvait parfois rendre la conduite un peu saccadée, rappelant un peu l’effet rencontré dans Gotham Knights.
Ce n’est pas tout : le jeu a subi un downgrade visuel pour être bien optimisé. Cela se traduit par moins de voitures dans les rues de Night City, moins de PNJ, et un effet de vide particulièrement visible sur les autoroutes dès le début du jeu. J’ai dû redémarrer ma Switch à deux reprises à cause de soucis d’affichage et de PNJ invisibles. J’espère que des mises à jour futures viendront corriger ces problèmes.
Malgré tout, le jeu reste beau, avec d’excellents effets de lumière. C’est vraiment agréable d’avoir un jeu aussi visuellement réussi en mode portable.
Attention cependant, la batterie fond rapidement : comptez environ deux heures d’autonomie en jouant à Cyberpunk 2077, un problème également présent sur les consoles portables Steam et ASUS, car le jeu est très gourmand en ressources.

Cyberpunk 2077 sur Switch 2 : un incontournable malgré quelques concessions
Est-ce que Cyberpunk 2077 vaut le détour ? Oui, sans aucun doute ! Le jeu reste très bon sur Nintendo Switch 2. Je ne me suis jamais dit « non merci » en y jouant, au contraire, j’en aurais redemandé.
Pour moi, Cyberpunk 2077 aurait facilement mérité un 10/10, mais je lui donne un 8,8/10 pour cette version Nintendo Switch 2. L’histoire est magistrale, le gameplay très plaisant, et le jeu tourne bien en mode qualité, même en mode portable.
De plus, avec le prix mentionné plus haut, vous bénéficiez de l’expansion Phantom Liberty, dont je n’ai pas encore parlé ici. Alors imaginez tout ce que cela ajoute à l’expérience !
Merci à Nintendo pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


Laisser un commentaire