
Lost in Random: The Eternal Die sera disponible pour tous le 17 juin 2025 sur Nintendo Switch, PC (via Steam), PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series. Si le titre ne vous donne pas encore d’indice sur le genre, sachez qu’il s’agit d’un rogue-like inspiré par l’univers des films de Tim Burton.
Le jeu est développé par le studio Stormteller Games, dont il s’agit du tout premier projet. Côté édition, c’est Thunderful Publishing qui en assure la distribution.
Lost in Random: The Eternal Die est entièrement traduit en français, mais ne propose pas de doublage français, seules les voix anglaises sont disponibles. Le jeu sera vendu au prix de 32,50 $ à sa sortie, et offrira environ trente heures de jeu, selon votre niveau d’habileté dans ce type de jeu.
Une quête contre le destin dans un royaume gouverné par le hasard
Dans un royaume régi par le hasard et la chance, Lost in Random: The Eternal Die raconte l’histoire d’un monde divisé en six régions, chacune influencée par le lancer d’un dé sacré. Chaque individu, à l’âge de douze ans, voit son destin scellé par un jet de ce dé mystérieux, qui détermine dans quelle zone de la société il vivra, un système rigide où le hasard règne en maître.
L’histoire suit une jeune protagoniste, issue d’un quartier modeste, qui voit un événement tragique bouleverser l’ordre établi. Refusant d’accepter ce destin imposé, elle se lance dans une quête à travers les six royaumes pour rétablir l’équilibre et comprendre les véritables origines du pouvoir aléatoire qui gouverne son monde.

Guidée par une entité particulière, un dé vivant aux pouvoirs oubliés, elle découvre que le hasard n’est peut-être pas aussi pur qu’il le semble. Chaque région qu’elle traverse révèle une nouvelle facette du système, entre oppression, espoir, manipulation et résistance. Au fil de son périple, elle croise des personnages marqués par leur environnement et confrontés à leurs propres dilemmes liés au hasard.
La trame narrative repose sur la découverte des secrets enfouis du royaume et la remise en question d’un système qui semble immuable. Dans cette aventure empreinte de mystère, le lien entre le destin personnel et les forces qui gouvernent l’univers de Random devient central, et chaque décision fait écho à un passé plus complexe qu’il n’y paraît.

Une aventure narrative digne de Tim Burton
Quand je mentionne que le jeu s’inspire des films de Tim Burton, ce n’est pas seulement sur le plan visuel, mais aussi dans sa narration. L’histoire, sombre et singulière, sort de l’ordinaire et pousse parfois à la réflexion. Elle est ponctuée de rencontres avec de nombreux PNJ, qui viendront vous aider tout au long de votre parcours. Chacun possède une personnalité aussi farfelue qu’unique, ajoutant une touche d’étrangeté au récit.
Mais ce n’est pas tout : l’atmosphère de l’histoire est si marquante qu’elle vous plonge par moments dans un véritable tourbillon émotionnel. Il se pourrait même que vous en veniez à vous demander si Tim Burton n’est pas secrètement derrière le scénario tant l’ambiance lui rend hommage.

Apprendre par l’échec dans un monde aléatoire
Comme je l’ai mentionné, il s’agit d’un rogue-like. Vous devrez donc parcourir plusieurs fois le même trajet, mais généré de manière aléatoire à chaque tentative. La mort sera inévitable, mais chaque échec contribuera à rendre votre héroïne plus forte. Au fil des tentatives, vous acquerrez de nouvelles compétences et stratégies afin de progresser toujours un peu plus loin. L’objectif ultime : atteindre la fin de ce monde imprévisible et vaincre le hasard lui-même.

Un système de combat stratégique et évolutif
Votre héroïne commencera l’aventure avec une simple épée, mais il sera rapidement possible de changer d’arme pour un javelot, un arc ou même un goupillon. Chaque arme dispose de mécaniques de combat uniques et pourra être améliorée grâce à une ressource nommée braises, que vous récolterez majoritairement au fil de vos explorations. Le système de progression repose en grande partie sur ces améliorations, tant pour l’arsenal que pour votre personnage.
En effet, il sera aussi possible de collecter de la poudre de pépins, une ressource précieuse permettant d’améliorer vos statistiques : santé, santé maximale, chances d’avoir une deuxième vie, ou encore pourcentage de dégâts critiques. Ces bonus sont cruciaux, car même en difficulté normale, le jeu offre un vrai défi.
Le terme « Random » dans le titre prend tout son sens ici : comme tout bon rogue-like, chaque salle nettoyée vous permettra de récupérer du butin. Dans Lost in Random: The Eternal Die, ce butin prend la forme de cartes de pouvoirs, soit des attaques spéciales. Il en existe une quinzaine, chacune aux effets variés. Le jeu repose aussi sur un système de combos lié à une grille colorée : en combinant des attaques de même couleur, vous débloquerez des reliques, cachées dans des coffres, qui offrent de puissants effets bonus.
Enfin, vous serez accompagné d’un dé vivant à six faces, que vous pourrez lancer en combat. Sa valeur déterminera les dégâts infligés, mais il servira aussi à résoudre des mini-jeux basés sur le hasard. Le donjon que vous explorez est entièrement connecté, plus proche dans son approche d’un jeu comme Moonlighter que d’un enchaînement de salles à la Hades.

Une direction artistique marquante et assumée
Le jeu offre des graphismes magnifiques, une fois de plus fortement inspirés du style visuel de Tim Burton. Certains passages utilisent volontairement des effets de saccade, rappelant la stop motion, pour renforcer l’aspect artistique et donner une atmosphère unique. Visuellement, le jeu réussit à être à la fois sombre et coloré, en jouant habilement sur les contrastes.
Chaque niveau dispose de sa propre identité visuelle, avec un design distinctif qui reflète son ambiance et son univers. Les ennemis rencontrés sont eux aussi thématiques, s’alignant parfaitement avec l’environnement dans lequel ils apparaissent. Ce souci du détail renforce l’immersion et la cohérence du monde de Lost in Random: The Eternal Die.
Les boss, quant à eux, représentent un véritable défi. Ils sont redoutables, parfois même injustes, mais cela fait entièrement partie de l’ADN du genre rogue-like. Leur design visuel est particulièrement réussi, et ils s’intègrent parfaitement dans l’univers artistique adopté par le studio.

Un chef-d’œuvre à prix doux
Lost in Random: The Eternal Die frôle la perfection et parvient à se tailler une place de choix dans le genre, aux côtés de titres reconnus comme Hades, Moonlighter ou encore Dead Cells. Le jeu se démarque par son style visuel unique, son gameplay riche et son ambiance narrative marquante.
Le seul véritable défaut que je lui trouve, c’est du côté de la musique. Bien que le doublage anglais soit excellent, la bande sonore manque de pistes mémorables. Cette faiblesse se fait ressentir, surtout dans les moments plus intenses, où une musique plus marquante aurait pu renforcer l’expérience.
Malgré cela, Lost in Random: The Eternal Die reste une excellente surprise. Pour son prix, le contenu offert est plus que généreux, et le jeu vaut clairement l’investissement. Je lui attribue la note de 9.5/10.
Merci à Thunderful Publishing pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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