
“Quand le Trash Talker te prend au mot”
De retour dans les drôles de critiques de votre divinité préférée, Frank le Dieu Geek. Vous savez que, depuis quelques critiques de jeu, j’avais l’impression que le grand manitou derrière G pour Geek, Gab le Trash Talker de son petit nom, semblait avoir le malin plaisir de m’envoyer des codes qui visaient une clientèle qui n’était vraiment pas la mienne. Genre, des jeux pour jeunes filles en quête identitaire… ce que votre Frankyboy national n’est pas, vous vous en doutiez, n’est-ce pas?
Après une petite discussion avec Gab, il m’a expliqué que, comme je n’ai qu’une Nintendo Switch à disposition (la seule console que je peux utiliser avec trois enfants qui monopolisent le salon — et l’ordi, on oublie ça), c’était plus difficile de m’envoyer de gros titres sur cette console. Cela dit, dans le lot, il m’a quand même déniché quelques petites perles…

Un marteau, une épave, pis un rêve
Ship Graveyard Simulator 2 est la suite directe du premier jeu du même nom, développé par Games Incubator et publié sur Nintendo Switch par Ultimate Games. Armé de votre gros marteau, de votre torche et de votre scie à métal, vous allez pratiquer l’un des métiers les plus dangereux du monde : ferrailleur de cimetière de bateaux.
Le but est simple : démanteler des épaves échouées près de votre atelier. Vous récoltez les ressources, vous les revendez, vous améliorez votre équipement. Chaque épave à son niveau de difficulté et la quantité de loot à récupérer. Et pour varier un peu, il y a aussi des contrats à remplir pour gagner plus d’argent.

Mais qu’est-ce que le Dieu Geek en a pensé?
Ben… c’est correct. J’ai trouvé un certain plaisir à démonter des bateaux et à chercher la façon la plus optimale de défaire l’épave. J’y ai même vu un potentiel d’Esport. Quoi?! Si Farming Simulator en a un, pourquoi pas celui-là?
Je me suis surpris à y jouer plus d’une heure d’affilée. Il y a un petit côté addictif, satisfaisant. Un moment donné, je me suis même entendu dire :
“C’t’à moué ça, toute à moué!”
“J’ai l’doua! Chu mécanicien!”
Mais bon… après trois épaves, le fun s’essouffle un peu. Le jeu devient répétitif. Dans la description, on parlait de dangers à éviter. Laissez-moi vous dire que j’ai reçu plus d’une tôle sur la tête et… rien. Même pas une égratignure. Le seul vrai risque, c’est de péter des ressources en cas de fuite de gaz. Pas de blessures, pas de conséquences… dommage, parce que c’est un aspect qui aurait pu rendre le jeu vraiment plus intéressant.

Le visuel? Euh…
Le visuel, c’est pas fort. Y’a pas mal de bugs. Les morceaux qu’on détache tombent parfois sous l’épave (?!), le marteau passe à travers les objets, et on peut frapper à distance comme si on avait des bras de 12 pieds.
Et non, ce n’est pas à cause d’un marteau magique qui modifie les molécules du métal. C’est juste des bugs dignes de vieux jeux PS1. C’est peut-être aussi une mauvaise optimisation sur la Nintendo Switch.

Et le son?
Côté sonore, c’est pas fameux non plus. La musique est répétitive, et souvent, le son arrête tout simplement de fonctionner. Et non, c’est pas à cause d’un acouphène causé par trop de coups de marteau.

En conclusion
Ship Graveyard Simulator 2 a un certain potentiel, je le reconnais. Mais il mériterait beaucoup plus d’amour, de peaufinage et de budget s’il veut espérer rivaliser avec des titres comme Farming Simulator. Ce n’est pas le pire jeu que j’ai testé… mais ce n’est pas non plus un bijou caché.
Merci à Games Incubator pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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