
Développé et édité par Ultraton Studios, Roomballs est un petit jeu multijoueur qui s’inspire librement du air hockey. Le but est simple : marquer des buts dans la zone adverse en propulsant une rondelle à l’aide de votre robot. Sur le papier, ça semble amusant. Dans la pratique… c’est malheureusement beaucoup moins convaincant.
Un concept connu, mais mal exploité
Le principe est exactement le même que celui d’un match de air hockey traditionnel. Les joueurs s’affrontent pour envoyer une rondelle dans le but adverse. Chaque partie est divisée en manches, et selon la session ou le type de matchmaking, vous pouvez choisir combien de manches seront jouées.
L’idée aurait pu fonctionner si elle avait été un minimum approfondie. Malheureusement, Roomballs ne cherche jamais à renouveler ou enrichir sa formule de base. Résultat : on tourne très vite en rond.

Une personnalisation gadget
Plus vous jouez, plus vous débloquez des éléments cosmétiques pour votre robot. Il est possible de changer la tête, la rondelle, ou encore d’ajouter un chapeau. Sur le principe, c’est une bonne idée, car ça permet à chaque joueur de se créer un avatar un peu unique.
Mais dans les faits, cette personnalisation reste très limitée. Les options sont peu nombreuses, et le style visuel reste trop générique pour vraiment se démarquer. J’ai trouvé ça sympa pendant les premières minutes… puis j’ai complètement oublié que cette fonctionnalité existait.

Des modes de jeu qui tombent à plat
Roomballs propose plusieurs modes :
- Le mode écran scindé, pour jouer à plusieurs sur un même appareil, en famille ou entre amis.
- Le mode local, qui permet de se connecter à d’autres joueurs sur le même réseau.
- Le mode compétitif en ligne, avec un classement mondial.
Sur le papier, c’est plutôt complet. Mais dans la réalité, ces modes souffrent d’un énorme problème : le manque de joueurs. Durant mes tests, je n’ai quasiment jamais réussi à lancer une partie en ligne, et même en local, ça m’a pris un bon moment pour réussir à me connecter avec un ami. C’est frustrant, surtout pour un jeu qui mise presque tout sur le multijoueur.

Un gameplay rigide et peu engageant
C’est probablement le plus gros défaut du jeu : le gameplay manque cruellement de fluidité. Que ce soit à la manette ou au clavier, j’ai eu beaucoup de mal à m’adapter aux contrôles. Les déplacements de mon robot étaient lents, imprécis, et peu réactifs.
Et dans un jeu qui repose entièrement sur le timing et la rapidité, c’est un gros problème. Au lieu d’un jeu nerveux et fun, on se retrouve avec quelque chose de mou et maladroit. J’ai eu du mal à prendre du plaisir, même après plusieurs matchs.

Graphismes et ambiance sonore
Visuellement, Roomballs offre un univers coloré et cartoonesque, ce qui peut plaire à un jeune public. Mais très vite, on se rend compte que le style graphique manque de finesse. Les environnements sont basiques, les animations minimalistes, et l’ensemble manque de polish.
Du côté du son, ce n’est pas mieux. Le design sonore est quasiment inexistant : les effets sont plats, la musique est oubliable, et il n’y a aucune ambiance marquante. Personnellement, j’ai trouvé ça très fade, presque ennuyeux.

Conclusion
Roomballs a encore beaucoup de chemin à faire
Pour être franc, Roomballs m’a déçu. Je m’attendais à un petit jeu arcade simple mais amusant. Finalement, j’ai eu droit à une expérience incomplète, mal optimisée, et très vite oubliable.
Même si on peut lui reconnaître un concept accessible et quelques bonnes idées (comme la personnalisation ou les différents modes), le jeu souffre de trop de lacunes pour convaincre. Le multijoueur est désert, le gameplay est poussif, et la réalisation globale manque de soin.
J’ai testé le jeu avec un ami, et même là, nous avons eu beaucoup de difficulté à simplement réussir à jouer ensemble. Je veux bien croire qu’il est encore en accès anticipé, mais à ce stade, il y a énormément de travail à faire pour espérer séduire les joueurs.
Un jeu qui aurait pu être agréable à jouer , mais qui reste pour l’instant une coquille vide.
Merci à Ultraton Studios pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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