
Le 29 avril 2025, Prophecy Games a lancé en accès anticipé un titre aussi inattendu que spectaculaire : Deadzone: Rogue. Mélange habile entre roguelite, FPS nerveux et ambiance SF claustrophobique, le jeu s’impose dès ses premières heures comme une proposition ambitieuse, taillée pour les amateurs de sensations fortes et de challenge tactique. Si le titre n’est pas encore complet, sa base est d’une solidité impressionnante.

Un gameplay qui fait mouche
Ce qui frappe immédiatement en jouant à Deadzone: Rogue, c’est la précision chirurgicale du gameplay. Les déplacements, les sensations de tir, les choix de compétences temporaires : tout semble finement calibré. Chaque session commence par une infiltration dans une station spatiale générée procéduralement.
Une fois déployé, c’est la survie pure qui prend le relais. Et quelle survie ! On passe d’un corridor silencieux à un champ de bataille confiné en l’espace de quelques secondes. L’adrénaline monte vite, les choix tactiques s’enchaînent, et la variété des approches rend chaque run unique.

Un arsenal et des builds variés
Prophecy Games a mis un point d’honneur à offrir un arsenal riche et évolutif. La panoplie d’outils disponibles s’adapte à tous les styles de jeu.
Le système de progression temporaire permet de créer des builds uniques à chaque tentative, en choisissant entre différentes améliorations aléatoires : augmentation de dégâts, recharge de munitions en se déplacant, champ de force, boost de vitesse, etc. Ces choix ont un impact réel sur la façon de jouer, et chaque décision compte.
Ajoutez à cela la progression permanente via trois arbres de compétences entre les parties, et on obtient un cercle vertueux extrêmement gratifiant. Les morts ne sont jamais frustrantes : elles nourrissent l’envie de retenter en mieux.

Une IA agressive et imprévisible
L’intelligence artificielle des ennemis mérite d’être saluée. Non contente de simplement foncer sur le joueur, elle s’adapte à son comportement, contourne, se replie, utilise des capacités spéciales. Certains ennemis posent des pièges, d’autres foncent comme des berzerkers, et certains déploient des boucliers pour protéger leurs alliés.
Cette variété dans les affrontements pousse à adapter constamment sa stratégie. À chaque run, une nouvelle dynamique de tension s’installe. C’est un jeu de survie autant qu’un jeu de réflexes.

Une ambiance immersive à souhait
Graphiquement, Deadzone: Rogue n’est pas un monstre technique, mais sa direction artistique est extrêmement cohérente. La station spatiale dans laquelle se déroule l’action est un labyrinthe d’acier, d’écrans clignotants, de câbles suspendus et de néons grésillants. Le tout baigne dans une pénombre oppressante qui évoque les meilleurs moments d’Alien ou System Shock.
La bande-son, minimaliste mais efficace, accentue encore cette ambiance claustrophobe. Les bruitages des armes, les alertes sonores de la station, et le silence oppressant avant le chaos participent à une immersion sensorielle totale.

Le mode coop : une réussite éclatante
Le jeu peut se jouer en solo, mais il prend une tout autre dimension en mode coopératif jusqu’à trois joueurs. La coordination devient essentielle, les rôles se précisent naturellement, et les moments de tension sont décuplés. Rien n’égale le sentiment de réussir un assaut à trois contre des vagues d’ennemis après une infiltration parfaitement exécutée.
Ce mode coop est stable, fluide, et très bien intégré, même en accès anticipé. Il renforce l’aspect rejouable et convivial du titre, tout en conservant son exigence tactique.

Une courbe d’apprentissage exigeante mais gratifiante
Deadzone: Rogue ne prend pas le joueur par la main. Les premières parties peuvent être brutales. Mais cette exigence fait aussi la force du jeu. On apprend de ses erreurs, on progresse, on découvre de nouvelles synergies. C’est un jeu qui respecte le joueur et récompense l’expérimentation.
À chaque tentative, on sent que l’on s’améliore, que l’on anticipe mieux les menaces, que l’on optimise ses choix. C’est ce genre de boucle de gameplay qui rend le titre aussi addictif.

Quelques défauts à surveiller
Aussi enthousiasmant soit-il, Deadzone: Rogue n’est pas exempt de défauts, même si ces derniers sont mineurs au regard de la qualité globale de l’expérience.
- Une vitesse de déplacement un peu lente – Dans un jeu aussi nerveux, certains joueurs pourraient regretter que le personnage de base se déplace de façon un peu pataude. Il faut compter sur des améliorations spécifiques pour compenser cette lenteur, ce qui peut frustrer durant les premières runs.
- Des environnements encore trop similaires – Bien que les niveaux soient générés de manière procédurale, l’esthétique des couloirs et des salles reste assez uniforme. Une plus grande diversité visuelle serait bienvenue à terme.
- Un scénario en retrait – Le jeu intègre un univers intrigant, mais son histoire reste en arrière-plan pour l’instant. Un peu plus de développement narratif permettrait de renforcer l’attachement à l’univers et aux enjeux.

Un potentiel énorme pour la suite
En l’état, Deadzone: Rogue est déjà un jeu complet, stable, et enthousiasmant. Mais il laisse aussi entrevoir un potentiel immense à travers sa feuille de route. Prophecy Games prévoit d’ajouter de nouveaux ennemis, biomes, missions narratives, et encore plus de synergies de build. Si les promesses sont tenues, le jeu pourrait bien devenir une référence du genre.
La communication du studio est transparente et régulière, et les mises à jour s’enchaînent avec sérieux. Cela renforce la confiance dans l’avenir du projet.

Verdict final
Deadzone: Rogue est une véritable perle du roguelite spatial. Son gameplay nerveux, sa richesse stratégique, et son ambiance oppressante en font un titre à ne pas manquer. Le jeu a su trouver un équilibre quasi parfait entre défi, rejouabilité, et montée en puissance.
Oui, il y a encore des éléments à polir. Mais si l’on considère qu’il ne s’agit encore que d’un accès anticipé, le niveau de finition est déjà impressionnant. Avec un contenu qui ne cesse de s’enrichir, il ne fait aucun doute que Deadzone: Rogue est destiné à marquer les esprits dans les mois à venir.

En résumé :
- Gameplay addictif, nerveux et riche.
- Coopération intense à trois joueurs.
- Arsenal varié et synergies tactiques.
- Ambiance sonore et visuelle maîtrisée.
- Très bonne base pour un roguelite en early access.
À améliorer :
- Vitesse de déplacement de base.
- Manque de variété visuelle.
- Histoire encore peu développée.
Si vous aimez les FPS exigeants, les roguelites bien calibrés, et les ambiances spatiales oppressantes, Deadzone: Rogue est un must-have. À surveiller de très près… ou mieux : à jouer dès maintenant.
Merci à Prophecy Games pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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