Le tout premier tome de Go Akio est sorti le 17 mars 2025. Il est écrit et illustré par Chasa, et distribué ainsi qu’édité par Presses Aventure. Ce premier tome de cette nouvelle série compte 144 pages et est offert au prix de 16,95 $. Avant de me lancer dans cette critique, il est important de préciser qu’il s’agit d’une bande dessinée destinée à un jeune public.

Un monde suspendu, des créatures lumineuses… et une menace qui se réveille
Vous allez suivre un jeune garçon nommé Akio, qui vit sur une île suspendue dans les airs, appelée Rockberri. Cette île pourrait bien être l’endroit le plus paisible de ce monde. Pourtant, Rockberri abrite un temple où est enfermé un grand méchant du nom de X-Bur.

C’est là que débute l’histoire de ce premier tome. La mère d’Akio, Niuké, est mandatée pour maintenir la paix sur Rockberri, assistée des gardes A et B. Ensemble, ils ont toujours réussi à repousser le clan des Cent-Sangs et à garder le temple sous surveillance. Mais un événement imprévu plongera l’île dans le chaos et provoquera la libération de X-Bur.

Dans l’univers de cette bande dessinée, de petites créatures appelées Lumios influencent le bien et le mal. Plus précisément, les Raïkos incarnent le bien et les Gobas, le mal. Les Raïkos fusionnent avec des humains pour donner naissance à des Lumisurges. De leur côté, les Gobas fusionnent aussi (probablement avec des humains, bien que ce ne soit pas encore clairement expliqué), pour créer les Gobskurs, les vilains de l’histoire.

Le rêve d’Akio ? Devenir le plus jeune Lumisurge de tous les temps.

Mon opinion sur Go Akio : entre hommage aux shōnens et style québécois assumé
Passons maintenant à mon opinion sur Go Akio, autant sur le récit que sur le dessin, car il est question ici d’inspirations bien marquées. Mis à part le fait qu’Akio ne fréquente pas l’école, la bande dessinée puise énormément dans l’univers des shōnens, typiques du manga japonais. On y retrouve des références claires à des œuvres cultes comme Dragon Ball, Naruto ou encore One Piece.

Mais malgré ces influences, Go Akio conserve une touche européenne bien distincte. Il faut aussi souligner qu’il s’agit d’une œuvre québécoise. Le style visuel rappelle ce que l’on peut voir dans des séries comme L’Agent Jean ou Maddox. C’est un mélange assumé entre l’énergie des mangas et une sensibilité graphique locale qui lui donne une identité unique.

En conclusion
Le ton, tout comme le dessin, n’est en aucun cas agressif. Au contraire, il est parfaitement adapté au public cible que l’auteur cherche à rejoindre. Go Akio trouvera rapidement sa place dans l’industrie de la bande dessinée québécoise. Aux côtés de titres comme Maddox, L’Agent Jean ou U-Merlin, il a tout ce qu’il faut pour devenir l’un des coups de cœur des libraires.

Je ne serais d’ailleurs pas surpris de voir une adaptation animée apparaître un jour à la télévision, à l’image de L’Agent Jean ou du Facteur de l’Espace. En somme, Go Akio est un excellent choix pour initier un jeune à la lecture, mais aussi pour un public plus âgé à la recherche d’un moment de détente divertissant.

Merci à Presses Aventure pour les copies des BD.

Pour se procurer la BD, c’est ici.

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