Cobra Commander : À la conquête du monde est paru le 26 novembre 2026 et se déroule dans l’Energon Universe, imaginé par Robert Kirkman. Ce tome est édité à l’origine par Image Comics, mais pour sa version française, c’est Urban Comics qui s’occupe de la distribution, et pour le Québec, La Boîte de Diffusion en assure la diffusion.

La bande dessinée couvre les quatre premiers numéros (répartis en quatre chapitres), ainsi que leur conclusion. Cobra Commander est dessinée par Andrea Milana et scénarisée par Joshua Williamson (connu pour Dark Crisis on Infinite Earth et également impliqué dans la série G.I. Joe du même univers).
Le tome compte 136 pages et est disponible au prix de 31,95 $.

Cobra Commander : Une quête d’Energon entre trahison et alliances
En fait, Cobra Commander : À la conquête du monde raconte l’histoire de Cobra Commander, le célèbre vilain de l’univers des G.I. Joe. Toutefois, cette fois-ci, son aventure est réimaginée dans l’univers fondé par Robert Kirkman, où Transformers est aussi au rendez-vous.
Si vous n’avez pas suivi les événements récents, cet univers englobe les séries Duke, Transformers, Void Rivals et Destro.

Dans ce récit, Cobra Commander est chargé de retrouver une source d’énergie sur Terre : l’Energon. Et l’univers ne porte pas ce nom pour rien : que ce soit pour les G.I. Joe ou les Transformers, tout tourne autour de cette énergie précieuse. Arrivé sur Terre accompagné de Nemesis, Cobra Commander doit accomplir sa mission au nom de Cobra-La et, bien sûr, pour le grand Golobulus. Malheureusement, il croisera la route d’un groupe de mercenaires, ce qui fera basculer l’histoire vers un climat de trahison, donnant au récit un ton plus sombre. Le tome mènera finalement à une alliance entre Destro et Cobra Commander. En prime, on nous offre un aperçu alléchant de ce qui nous attend dans la future série G.I. Joe. Et je peux vous affirmer que cette nouvelle saga s’annonce grandiose !

Une plongée intense dans la folie et la trahison
Après avoir lu le premier chapitre, je craignais que l’histoire se résume à une simple quête sans grande profondeur, mais heureusement, ce n’est pas du tout le cas. L’auteur, épaulé par le dessinateur, prend le temps d’explorer en profondeur la psyché instable de Cobra Commander, révélant toute l’étendue de sa folie. L’intrigue parallèle autour des mercenaires vient enrichir l’histoire, ajoutant une tension supplémentaire et rendant le récit encore plus imprévisible. Chaque chapitre monte en intensité jusqu’à une conclusion particulièrement réussie, qui tease brillamment la suite des événements. En résumé, Cobra Commander : À la conquête du monde propose une histoire solide, rythmée et passionnante, qui donne très envie de plonger dans la suite de l’Energon Universe.

Un style graphique audacieux, mais parfois déstabilisant pour Cobra Commander
Le dessin est sans doute l’élément qui m’a le plus convaincu. On sent qu’Andrea Milana tente de s’inspirer du style de Jorge Corona, mais malgré cet effort, le résultat final évoque davantage l’esthétique d’un dessin animé de la fin des années 90, comme Capitaine Star. Ce n’est pas mauvais en soi, mais ce style graphique semble parfois en décalage avec l’univers sombre et sérieux dans lequel évolue Cobra Commander.

Il faut aussi mentionner que la bande dessinée assume pleinement un côté gore : on n’hésite pas à montrer des démembrements de manière crue. Curieusement, cet aspect sanglant s’accorde plutôt bien avec le style graphique de l’illustrateur, renforçant l’atmosphère étrange et dérangeante de l’histoire.

L’Energon Universe : une alternative rafraîchissante aux géants DC et Marvel
Encore une fois, c’est l’univers qui a réussi à me captiver. J’ai désormais envie de découvrir G.I. Joe, ainsi que de lire Void Rivals et Destro. Robert Kirkman et Image Comics ont réussi à créer un univers riche et passionnant. Si vous êtes légèrement lassé des productions actuelles de DC et Marvel, cette nouvelle proposition offre une excellente alternative pour faire une pause et plonger dans quelque chose de rafraîchissant et différent.

Merci a La Boite de Diffusion pour la copie de la BD!

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