Le bruit courrait dans les derniers jours que Thunderbolts* était un retour en force pour Marvel, après un Captain America Brave New World qui avait déçu. Un film essentiellement sans pression et sans attentes, Thunderbolts* avait l’opportunité de surprendre, surtout avec le retour de certains des meilleurs personnages introduits depuis Endgame.

Synopsis
En danger de perdre son poste à la tête de la CIA, Valentina Allegra de Fontaine (Julia Louis-Dreyfus) se doit de détruire les preuves de ses activités illicites dans lesquels sont impliqués de nombreux anti-héros déjà aperçus dans d’autres projets du MCU, à savoir Yelena Belova (Florence Pugh), Red Guardian (David Harbour), Taskmaster (Olga Kurylenko), Ghost (Hannah John-Kamen) et John Walker (Wyatt Russell). Ils sont donc tous envoyés au même endroit, à leur insu, avec pour mission de s’entretuer avant d’être immolé par le feu sans plus de cérémonie. Contraints de s’unir pour survivre, et conscients qu’ils ont été manipulés par Valentina, ils se lanceront à sa poursuite. Ils seront bientôt rejoints par Bucky Barnes (Sebastian Stan) qui cherche ardemment à faire destituer son adversaire. C’était sans compter, toutefois, sur l’arme secrète de Valentina qui mènera nos héros sur un chemin sombre les confrontant à leur passé.

Un casting solide
Thunderbolts* est mon introduction à cette équipe, apparue pour la première fois dans les comics en 1997. À savoir si le film représente d’une bonne façon ou non l’équipe et ce qu’elle représente, je ne saurais le dire. Mon point de vue sur le film est purement limité à ce qu’il présente dans les quelques 2 heures 6 minutes qu’il dure. Il en va de même sur le personnage de Sentry (Lewis Pullman), dont je tairai le rôle dans le film, que je ne connaissais pas du tout avec de m’installer devant l’écran. Ceci dit, pour moi la principale force du film est dans ses personnages et son casting. John Walker est un de mes personnages favoris introduits depuis le début de la phase 4, et encore une fois, Wyatt Russel livre la marchandise. Même chose du côté de David Harbour en Red Guardian qui ne manque jamais de faire sourire, malgré que vous n’éclaterez jamais d’un rire franc de tout le film. J’ajouterais que Florence Pugh est encore très solide dans son rôle de Yelena, bien que moins marquant que les 2 autres, en tant que personnage pivot du film. Globalement, j’ai trouvé le jeu d’acteur très satisfaisant de la part de tout le monde, bien que, je le rappelle, je ne saurais dire si un personnage est mal interprété vis-à-vis sa version comics.

Pas tellement mémorable
Là où le film perd des plumes en ce qui me concerne, c’est au niveau de l’histoire. Le troisième acte est sans aucun doute le plus solide des 3, dû à son vilain qui, sans être très charismatique, nous offre des scènes visuellement très intéressantes. Le film débute toutefois sur une fausse note avec un premier acte dont le rythme est carrément affreux et semble durer une éternité. Pour ce qui est du coeur du film, c’est simplement très oubliable. Et c’est un peu mon ressenti pour le film en général: pas nécessairement mauvais, mais pas tellement pertinent non plus. On dirait qu’il ne se passe rien jusqu’à ce que POUF! on est rendu au combat final. Malheureusement, un film que vous risquez d’oublier dès que les crédits roulent.

Visuellement réussi
J’ai souvent été très vocal(et avec raison j’ose dire) sur le fait que le MCU avait un gros problème d’effets spéciaux, surtout depuis quelques années. Qui ne se souvient pas du terriblement affreux Ant-Man Quantumania? Marvel n’a pas manqué d’insister sur le fait que la production de Thunderbolts* avait mis l’emphase sur des effets pratiques dans la mesure du possible, et je dois avouer que ça paraît à l’écran. On voit bien quelques erreurs se glisser ici et là, mais j’ai envie de dire que ça vaut toujours mieux qu’un mauvais CGI qui gâche complètement l’expérience pour moi. Le CGI dans Thunderbolts* est assez solide, surtout vers la fin du film où le vilain démontre l’étendu de ses pouvoirs.

Conclusion
Ultimement, Thunderbolts* n’est pas un mauvais film, mais un film terriblement oubliable et dont le seul but est de préparer ce qui suit. Sans dévoiler la révélation à la toute fin, le film souhaite se positionner comme un incontournable dans la continuité du MCU, mais manque à livrer le divertissement qui devrait venir avec. J’ai aimé retrouvé certains de ces personnages et j’ai déjà hâte de les retrouver encore dans un futur projet. Mais malheureusement, ça ne suffit pas. Loin d’être dans les pires films de l’univers Marvel, Thunderbolts* se retrouve quelque part dans cette zone nébuleuse de films tellement moyens qu’on en oublie l’existence rapidement. À mon sens, c’est encore pire.

Merci à Marvel et Disney pour la projection en avant-première

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