Inhuman Resources: A Literary Machination est un jeu qui viendra jouer dans votre peur la plus profonde, la plus viscérale: celle d’avoir une job de marde. Développé par Finnegan Motors et publié par Indie Asylum, ce jeu québécois vous mettra dans la peau d’un jeune homme paumé et en grand besoin d’un coup de main, qui se retrouve engagé par une compagnie des plus mystérieuses: Smyrnacorp.

Le pire emploi au monde
C’est votre « tante » qui vous trouve cet emploi, elle qui se trouve à être également propriétaire du petit appartement que vous habitez. Vous êtes censé remplacer un employé qui ne remplissait pas les attentes de la direction. Disons que votre première journée vous laisse tout une impression: la jeune secrétaire au sourire beaucoup trop forcé et qui semble récité un texte par coeur, le colosse qui vous sert de patron et qui sembler terrifier tous les collègues autour, la paume âme congédiée qui supplie de lui laisser une seconde chance. Dès le début, le ton est donné: l’ambiance de travail chez Smynarcorp laisse à désirer.

On rencontre les collègues
Si je vais taire volontairement certains aspects du scénario du jeu, je peux tout de même souligner que vous serez investi d’une mission qui vous fera explorer les différents départements de l’entreprise et dans lesquels vous rencontrerez plusieurs personnage intéressants. Certains seront apeurés, d’autres carrément blasés. Dans tous les cas, vous aurez du plaisir à échanger avec eux et à en connaître d’avantage sur ce qui les a menés chez Smynarcorp.

Beaucoup de dialogues
L’essentiel de l’expérience de jeu est une série de textes à lire et avec lesquelles vous pourrez interagir. Pendant votre entrevue, par exemple, vous aurez le choix de plusieurs réponses aux questions qui vous seront posées, et vos réponses détermineront certaines aptitudes et compétences que possèdera votre personnage. Ces aptitudes influenceront certaines options de dialogues par la suite. Le petit côté roleplay est apprécié et donne un peu plus de poids à vos décisions, même si je doute que le jeu vous amène dans des directions réellement opposées selon vos choix.

Peu à se mettre sous la dent
Le problème, c’est que le jeu manque cruellement de gameplay pour venir espacer ces longues séquences de dialogues. Certes, vous aurez l’occasion de modifier, truquer et pirater dans le cadre de votre mission top secrète, mais ces quelques séquences sont beaucoup trop courtes et peu nombreuses. Même si en soit, rient de ce que le jeu offre est très compliqué ou complexe, c’est la façon avec laquelle c’est apporté qui fonctionne si bien. C’est pourquoi c’est d’autant plus dommage qu’on en aie si peu à se mettre sous la dent. Visuellement, c’est la même chose. Le jeu dégage une ambiance de ouf, mais pour une bonne partie du jeu, on a droit qu’à un fond beige avec des lignes de dialogues qui défilent. C’est franchement dommage quand on réalise le potentiel qui se cache derrière le titre.

Conclusion
Inhuman Resources est un jeu qui vaut le détour, malgré ses lacunes. Son principal défaut, à mon avis, étant de ne pas avoir suffisamment exploité ses meilleures idées. Les rares séquences de gameplay sont intéressantes, mais vous aurez énormément de lecture à faire avant de vous y rendre. Il n’est demeure pas moins que l’expérience en vaut la peine.

Merci à Indie Asylum pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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