Le deuxième tome de Transformers s’intitule Pont Spatial. Il s’agit d’une œuvre de Daniel Warren Johnson, Jorge Corona et Mike Spicer (ce dernier étant connu pour des séries telles que Do A Powerbomb! ou encore Wonder Woman). Cette série de Transformers se déroule dans l’Energon Universe, un univers imaginé par Robert Kirkman.
Transformers : Pont Spatial compte 160 pages et est offert au prix de 31,95 $. La bande dessinée, publiée en format rigide, est parue le 11 février 2025.

Une guerre en mutation, entre chaos et conviction
Dans ce deuxième tome de Transformers, l’univers Energon continue de se déployer avec intensité. Le récit s’ancre dans un contexte de guerre totale entre Autobots et Decepticons, où les tensions atteignent un point de non-retour. Tandis que la Terre devient un nouveau champ de bataille, l’ombre de Cybertron plane toujours, faisant sentir son poids historique et stratégique.

L’histoire explore avec rigueur l’escalade du conflit, mais aussi les fractures internes qui minent chaque camp. Des décisions radicales sont prises, des alliances sont mises à l’épreuve, et les lignes de front se redessinent sans cesse. Optimus Prime tente de rassembler les siens, mais ses choix divisent, et son leadership est constamment remis en question. En parallèle, certaines figures clés au sein des Decepticons amorcent des actions qui pourraient redéfinir le cœur même du conflit.

Ce tome met également en avant l’évolution de plusieurs personnages, humains comme cybertroniens, dont le destin s’entremêle à grande échelle. Le récit prend le temps d’installer des moments plus introspectifs, tout en maintenant une tension constante. La narration, structurée et efficace, développe un monde en déséquilibre, pris dans une dynamique de chaos et de résistance.

Ce deuxième volet confirme l’ambition de la série : proposer une histoire de science-fiction où l’action ne prend jamais le pas sur la construction d’un univers riche, traversé par des enjeux moraux, politiques et identitaires d’une étonnante maturité.

Plaisir coupable ou surcharge d’informations ?
Le deuxième tome réussit à maintenir le rythme du premier, mais avec un ton légèrement moins soutenu. Pour quelqu’un qui ne connaît pas l’univers des Transformers, ce deuxième opus peut sembler déroutant : on y balance une tonne de noms en espérant que le lecteur les retiendra et suivra l’histoire sans trop de mal. Avec un peu de recul, je dirais que l’aspect Transformers de l’Energon Universe s’adresse clairement davantage aux fans de la franchise. De mon côté, j’ai tout de même eu du plaisir à le lire. Cela dit, c’est un ajout à l’histoire que le premier tome semblait pourtant conclure. Je ne sais pas si un troisième tome est prévu, mais l’univers semble désormais vouloir se centrer davantage sur les nombreux méchants des G.I. Joe – d’ailleurs, une série est aussi en préparation.

Le coup de crayon qui fait tout péter
Par contre, ce qui fait la véritable force de la série Transformers imaginée par Daniel Warren Johnson et Mike Spicer, c’est le dessin. C’était déjà le cas avec Do A Powerbomb!, et c’est encore plus vrai ici. Le style est très caricatural, avec un contour noir hyper épais – un choix artistique qui m’éblouit à chaque fois. Ajoutez à ça les couleurs vives des Transformers, et vous obtenez un rendu visuel parfaitement adapté au genre et à l’énergie que la série veut dégager.

Une suite solide, mais moins marquante
Le deuxième tome de Transformers continue sur la bonne lancée que le premier avait établie. Il reste cependant un peu moins impressionnant sur le plan narratif, surtout qu’il sert à rouvrir une histoire que le premier tome semblait avoir bien conclue. Le dessin, lui, reste au sommet de son art. Je dois quand même avouer que ce n’est peut-être pas pour tout le monde – que ce soit l’univers des Transformers ou même le style visuel, surtout si vous êtes un lecteur qui préfère un dessin plus réaliste.

Merci a La Boite de Diffusion pour la copie de la BD!

Pour se procurer la BD, cliquez ici.

Auteur

Avatar de Trash Talker

Article écrit par

Laisser un commentaire