
Un manga pas comme les autres
Salut les Geeks, les nerds et les Otakus! Frank Le Dieu Geek ici présent pour une autre belle critique de manga. J’ai un autre manga français à vous présenter, mais celui-là a une autre particularité : c’est le premier manga africain. Son auteur, Loui, est né au Ghana et a décidé de présenter ses origines dans ce média. Est-ce que cela fonctionne bien et nous a-t-il offert une œuvre au goût de votre divinité de la geekulture? Allons le découvrir.
Un shonen aux couleurs d’Afrique
Red Flower est un manga de style shonen écrit et dessiné par l’auteur franco-ghanéen Loui. Son œuvre suit les aventures de Kéli, un jeune homme qui rêve de grandeur. Il n’a qu’une seule chose en tête : passer l’épreuve du Katafali, afin de devenir un homme aux yeux de sa tribu.
Cependant, Kéli est un petit garçon rempli de volonté et souvent il s’enflamme, ce qui fait qu’il n’intègre pas la philosophie pacifique de son peuple. Son impatience lui attire la colère de son père, et son entourage commence à être irrité de ses comportements. C’est alors qu’Anansi le sorcier a une vision d’apocalypse : le village sera envahi par des étrangers dotés d’un pouvoir aussi mystérieux que meurtrier!
Projeté dans un conflit qui le dépasse et tiraillé entre violence, vengeance et vaudou, Kéli va découvrir que devenir un adulte, c’est bien plus que de savoir donner des coups de poing!
Un récit initiatique puissant
Quelle surprise ce manga. Loui nous offre vraiment une histoire incroyable avec un excellent thème sur le passage à la vie adulte. Kéli est l’exemple typique du jeune homme qui brûle d’envie de devenir grand avant son temps. Impatient, il ne se rend pas compte que son comportement gêne ses proches et ses amis. Mais il va apprendre — souvent à la dure — que la maturité, ça se gagne.
Comme c’est le premier manga africain inspiré des origines de son auteur, on entre dans une mythologie basée sur les anciennes tribus du Ghana. Voodoo, traditions et épreuves de passage sont au cœur de ce roman graphique. Et entre les chapitres, l’auteur nous offre quelques pages d’infos sur les coutumes africaines. C’est super enrichissant et ça ajoute une belle profondeur à son univers.
Un dessin qui vous claque au visage
C’est vraiment le dessin qui vous fera tomber de votre chaise. J’ai été absolument époustouflé par le travail qu’il y a dans ces pages. Chacune d’elles offre un visuel spectaculaire qui nous plonge directement dans l’univers de l’auteur.
Le style est ultra dynamique et colle parfaitement à l’attitude de Kéli. Le design des personnages est à la fois exotique et titanesque. On comprend vite pourquoi Kéli veut devenir un adulte : juste à voir son frère Yao. Je vous le dis, n’importe quel garçon voudrait devenir Yao. Bref… Yao est fort et sexy.
Bon, on revient à nos moutons! Le visuel est vraiment solide, je vous le dis.
Un manga qui mérite d’être lu
Pour conclure, c’est vraiment un solide manga et il mérite d’être connu. Si vous cherchez quelque chose de différent, mais avec le petit côté shonen et une excellente morale, c’est le manga qu’il vous faut. c’est une formule qui fonctionne: une histoire qui ressemble à un conte pour enfant, mais avec des arts martiaux et un visuel spectaculaire. Ça plaira au plus jeune et au plus vieux.
En prime, vous allez découvrir des coutumes africaines et une mythologie fascinante. Et ce n’est pas tout! Si vous voulez en savoir plus sur l’auteur, votre Dieu Geek préféré a fait une courte entrevue avec Loui, qui a été super généreux de son temps. Je vous invite à aller regarder la vidéo!
Merci à Hachette pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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