
Une pause qui vire au cauchemar…
Retour d’outre-tombe (ou presque)
Enfin, après presque trois mois sans avoir de nouvelles de Dark Gathering, Frank le Dieu Geek vous revient avec une autre superbe critique de ce sublime manga avec le volume 6. Si vous tombez sur cet article par hasard et que vous n’avez pas lu cette série, allez sur le site de G pour Geek pour lire mes autres critiques sur le sujet. J’aimerais ne pas vous dévoiler certains éléments qu’il serait préférable de découvrir par vous-même. Donc pour ceux qui sont toujours avec nous, allons découvrir ensemble Dark Gathering volume 6.
Une pause bien méritée… ou pas!
Dark Gathering est un manga de Kenichi Kondo, publié en français par Mana Books. C’est un manga où chasse aux esprits et démons se mélange avec humour et action. Dans ce 6e volume, Yayoi, Keitaro et Eiko ont réussi à capturer l’esprit de l’ancien tunnel F. Un affrontement qui n’a pas été sans anicroche. Keitaro a été blessé dans la bataille, et nos héros décident d’interrompre leurs visites de lieux hantés afin de permettre à Keitaro de reprendre des forces. Pendant ce temps, Yayoi et Eiko cherchent un endroit pour stocker leurs objets hantés et les diplômés (esprits très puissants). Elles trouvent une maison qui correspond à leurs critères et qui tombe dans leur budget. Devinez quoi! Ça ne se passe pas comme prévu. Êtes-vous vraiment surpris?
Un volume plus tordu que jamais
Ce n’est plus un secret pour personne : cette série fait partie de mes mangas préférés que j’ai couverts avec G pour Geek. J’adore ce mélange d’occulte et d’humour. Cependant, dans celui-ci, on va un peu ailleurs avec des thèmes vraiment plus durs et, laissez-moi vous dire… tordus. Je persiste à dire que ce manga n’est pas pour les jeunes en bas de 16 ans, même s’il est considéré comme un shonen. Dans ce volume, on traite des sujets très choquants qui pourraient déranger plusieurs d’entre vous. Bref, c’est pour un public averti.
Comme votre Franky Boy aime les choses tordues – que voulez-vous, j’aime ça quand ça dérange – je dois dire que j’ai été servi. Cependant, je n’adhère pas à ce qui va se passer dans ce manga (pour ceux qui l’ont lu)… n’envoyez pas le FBI chez moi. Je ne vais pas dévoiler ici ce qui arrive dans ce volume, car c’est quand même le gros punch (est-ce que j’ai assez piqué votre curiosité là?).
Par contre, je peux vous dire que Yayoi et Eiko en ont plein les bras, et que j’ai aimé ce volume centré sur ces deux personnages. On en apprend plus sur les deux cousines, et surtout sur Eiko. Encore une fois, Kondo nous offre un récit super divertissant, aime visiblement déranger son lecteur, mais ajoute une touche d’humour qui vient adoucir le côté sombre et très déviant de ce volume.
Beaucoup d’entre vous pourraient considérer ce volume comme un filler, à cause de la pause dans la quête principale. Mais pour ma part, c’est un excellent manga qui permet de focuser sur d’autres personnages qui apportent beaucoup à l’histoire.
Un dessin au service de l’horreur
Que dire du dessin, mis à part qu’il est sublime, efficace et qu’il illustre très bien le scénario. Il n’y a pas une page faite rapidement. Chaque page est travaillée avec soin, et même une page avec peu de texte raconte une histoire en soi.
Sans vous dévoiler ce qui se passe, lorsqu’elles en ont fini avec la visite de la maison qu’elles veulent acheter, il arrive une scène qui illustre une fatalité qui fait froid dans le dos. Et sans même avoir l’explication de Yayoi la page suivante, on comprend quelle est cette fatalité : un éternel recommencement.
Une série qui garde le cap
Nous sommes rendus au volume 6 et je ne déroge pas à dire que ce manga frôle la perfection. Pour tous les amateurs d’horreur qui cherchent quelque chose de comique, mais avec une histoire tordue, ce manga est pour vous. Cependant, n’offrez pas ce manga à un enfant, même si Yayoi semble mignonne et enfantine. Ça risque de vous coûter un psy.
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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