
Depuis ses débuts tonitruants sur PlayStation au début des années 2000, la franchise Devil May Cry est devenue une icône du jeu d’action stylisé. Dante, le célèbre fils de Sparda et chasseur de démons en manteau de cuir rouge, a su traverser les générations, inspirant plusieurs jeux, un anime japonais en 2007, des mangas, et maintenant une toute nouvelle série animée sur Netflix en 2025. Et cette fois, l’enfer frappe fort, avec une adaptation infernale et parfaitement accordée à l’essence même de la licence.

Un univers sous haute tension musicale
La première chose qu’on remarque dans cette nouvelle série, c’est la puissance de sa bande-sonore. Dès les premières minutes, l’intro Rollin de Limp Bizkit nous propulse dans un univers brutal et rebelle. C’est une déclaration d’intention : on est ici pour du chaos, pour du fun pur, et surtout, pour du gros son brut. La série fait honneur à toute une époque de rock alternatif et de nu-metal, avec des clins d’œil musicaux allant de Rage Against the Machine à des sonorités punk emo rappelant le début des années 2000.
La musique ne sert pas simplement de décor : elle est le carburant même de l’action. Elle amplifie chaque fusillade, chaque démons décapité, chaque saut périlleux, avec une énergie qui colle parfaitement au rythme frénétique de Dante.

Une animation à la hauteur du mythe
Côté visuel, Devil May Cry puise dans le style sombre et détaillé qu’on avait déjà pu admirer dans Castlevania, autre grande réussite animée de Netflix. Le studio n’a pas chômer sur les moyens : l’animation est fluide, dynamique, et surtout explosive lors des scènes de combat. Les chorégraphies sont violentes, exagérées comme il se doit et donnent vie aux acrobaties surnaturelles qu’on connaît de la série de jeux. Chaque coup d’épée, chaque tir de ses pistolets, semble être un clin d’œil direct aux joueurs, tant la mise en scène est fidèle à l’esthétique originale.

Un hommage geek bien assumé
Autre force inattendue de cette adaptation : son amour évident pour la culture geek. Les références y sont nombreuses, mais toujours bien placées. On retrouve des clins d’œil à des icônes de Capcom, bien sûr, mais aussi à l’univers des super-héros, des bornes d’arcade, ou encore à d’autres franchises cultes du jeu vidéo.
Un moment en particulier se taille une p;ace de choix dans ma tête : Dante qui balance un uppercut à un démon, projeté en l’air et atterissant dans une arcade où l’on voit Ken exécuter un Shoryuken. C’est le genre de détail qui fait sourire les fans de la première heure, sans pour autant perdre les nouveaux venus.

Un dernier tour de piste pour une légende
Enfin, impossible de ne pas mentionner la performance émotive et puissante de Kevin Conroy, dans ce qui constitue l’un de ses derniers doublages. Connu pour avoir incarné la voix de Batman pendant des décennies, Conroy prête ici sa voix à un personnage clé de la série (gardons la surprise !), et livre une performance poignante. Un véritable hommage à son immense carrière.

Conclusion
Avec une réalisation soignée, une trame musicale déchaînée, des références geek savoureuses et un respect sincère du matériau original, Devil May Cry réussit son pari : transformer l’enfer en un véritable terrain de jeu. Fans de la première heure ou nouveaux venus, préparez-vous, car Dante est de retour… et c’est l’enfer sur Terre.

Pour écouter la série, c’est ici.


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