Amateurs de science-fiction et d’occulte, votre divinité geek préférée, Frank Lajeunesse, maître de la connaissance générale et illustre membre de la communauté G pour Geek, est de retour pour une critique de l’incroyable Dandadan de Yukinobu Tatsu ! L’une de mes séries favorites du moment – et je sais que je ne suis pas le seul.

Ken (Okarun) et Momo poursuivent leur combat contre les yôkais et les extraterrestres dans leur quête pour retrouver l’une des deux couilles perdues d’Okarun. Oui, oui, vous avez bien lu. Expliquer cette prémisse à quelqu’un qui ne connaît pas Dandadan, c’est s’exposer à des regards perplexes et à de nombreuses questions sur nos goûts littéraires. Mais croyez-moi, ce manga est bien plus qu’un simple concept loufoque, et ce volume en est la preuve éclatante.

Une intensité qui atteint des sommets
Le dernier volume nous a fait passer par toute une gamme d’émotions en voyant les amis d’Okarun lutter contre les envahisseurs extraterrestres. Gravement blessé, Okarun reprend enfin connaissance et rejoint ses camarades en pleine pagaille. Mais bien sûr, nous sommes mardi… et qui dit mardi, dit combat hebdomadaire avec l’Œil Maléfique, qui prend cette fois le contrôle de Jiji !

Mauvais timing, n’est-ce pas ? Heureusement, l’Œil Maléfique n’apprécie pas que les aliens se mettent en travers de son chemin et déchaîne sa rage contre eux. Cet affrontement donne à nos héros une chance de reprendre le dessus… jusqu’à ce qu’un des extraterrestres prenne possession de l’armure de Vamola. Qui pourra encore leur venir en aide ?

Une construction narrative qui frôle l’excellence
Ce n’est plus un secret : je suis un immense fan de cette série. Que ce soit l’anime ou le manga, Dandadan occupe une place spéciale dans mon cœur. Si vous suivez le podcast Les Aventures de l’Otaku sur YouTube ou en direct sur Twitch deux lundis par mois (shameless plug!), vous savez déjà à quel point je suis passionné par cette œuvre.

Mais soyons professionnels : ce volume est-il à la hauteur ? Absolument. En toute honnêteté, c’est le plus excitant de toute la série jusqu’à présent. Je vous jure, j’ai dû m’empêcher de crier tellement l’action était palpable ! Même si le volume comporte peu de dialogues, le scénario est fluide et efficace. L’auteur réussit à mélanger humour et action de manière magistrale, tout en conservant ce réalisme adolescent qui fait le charme de la série.

Un élément clé revient d’ailleurs dans ce tome : lorsque Momo avait laissé un message à Okarun sur son repas en son absence, avec les mots “Je t’aime trop”. Ce détail refait surface… Aurons-nous enfin une vraie déclaration entre Momo et Okarun ? Ce mélange de tension amoureuse, d’amitié improbable et d’action explosive rend Dandadan irrésistible.

Un visuel en puissance
Comme mentionné plus haut, ce volume contient peu de texte, mais Yukinobu Tatsu raconte son histoire par l’image avec une maîtrise impressionnante. Ce tome propose l’un des plus beaux combats que j’ai vus dans un manga, au point où certains mangakas pourraient en être jaloux.

Je vous le dis ici : quand le studio d’animation en arrivera à ce passage, on risque d’avoir un sérieux prétendant au titre d’animation de l’année. Mais ne nous emballons pas trop vite !

L’action passe d’un affrontement au sol entre Okarun, l’Œil Maléfique et les envahisseurs à un combat titanesque lorsqu’un des aliens prend possession de l’armure de Vamola, transformant l’affrontement en un duel digne des meilleurs films de kaijus. L’intensité atteint alors un niveau stratosphérique.

Conclusion : une série incontournable
Si vous n’avez pas encore plongé dans Dandadan, vous devez au moins lui donner une chance. Yukinobu Tatsu tient entre ses mains une œuvre extraordinaire et, si la série continue sur cette lancée, elle restera gravée dans l’histoire du manga.

Ce 14e volume confirme pourquoi Dandadan est l’une des séries les plus populaires du moment : un visuel époustouflant, une narration qui brise les codes et une histoire qui ne ressemble à aucune autre.

Merci à Hachette pour la copie du manga.

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