Un jeu de stratégie… mais pas comme les autres
Vous avez toujours rêvé d’être un général d’armée tout en participant activement aux combats ? Vous aimez les jeux de stratégie, mais recherchez une mécanique simple et efficace ? Shieldwall, développé par Nezon Production et sorti le 8 février sur Nintendo Switch, pourrait bien être le jeu qu’il vous faut.
Soyons honnêtes : à première vue, Shieldwall ne paie pas de mine. Son style visuel minimaliste donne l’impression d’un jeu simpliste, voire destiné aux enfants. Je dois même avouer que lorsque Trash Talker m’a proposé d’y jouer, je me suis demandé s’il ne voulait tout simplement pas s’en débarrasser. Mais si c’était le cas, tant pis pour lui, car ce jeu est bien plus addictif qu’il n’y paraît !

Une expérience de combat stratégique immersive
Shieldwall est un jeu de stratégie en temps réel, mais avec une approche originale : vous incarnez un chef d’escouade directement sur le champ de bataille. Votre rôle ne se limite pas à donner des ordres ; vous devez aussi combattre aux côtés de vos troupes.
Votre objectif ? Recruter, améliorer et positionner vos soldats afin de conquérir et défendre des territoires contre d’autres légions. Vous choisissez les formations tactiques, décidez du moment idéal pour attaquer et assurez la défense de votre fort. Inspiré par les conquêtes de Jules César, Shieldwall vous permet de revivre, de manière minimaliste, certains des affrontements les plus célèbres de l’époque romaine. César a besoin de vous – la Gaule ne tombera pas toute seule !

Un gameplay plus riche qu’il n’y paraît
Je ne m’attendais pas à une mécanique aussi bien pensée. Certes, le jeu peut sembler peu intuitif au début, mais une fois que l’on comprend toutes les possibilités tactiques, l’expérience devient vraiment captivante.
Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est cette alternance entre combat et stratégie. Le fait de pouvoir participer directement aux affrontements tout en dirigeant son escouade apporte une dynamique unique. J’ai aussi été agréablement surpris par la variété des formations possibles, qui permettent d’adapter sa stratégie en fonction des unités disponibles.
Bien sûr, ce n’est pas un Total War, mais pour un petit jeu d’action-stratégie, Shieldwall s’en sort très bien.

Une campagne solide et un mode bataille
Le jeu propose une campagne solo divisée en quatre actes, avec un total de seize missions. Chaque mission est accompagnée d’un court résumé historique, ce qui ajoute un petit côté éducatif sympathique.
En plus de la campagne, le jeu offre un mode bataille, qui permet de jouer des matchs personnalisés contre des bots. Une bonne option pour s’entraîner ou expérimenter différentes tactiques.

Un aspect technique perfectible
Visuellement, soyons francs, Shieldwall n’est pas un chef-d’œuvre. Les textures et décors sont minimalistes, et j’ai rencontré quelques bugs visuels. Lors des combats impliquant beaucoup de personnages à l’écran, j’ai aussi ressenti une baisse du framerate.
Cela dit, ces soucis techniques ne ruinent pas l’expérience. En dix heures de jeu, j’ai seulement eu ce problème deux fois, ce qui reste acceptable.
Un potentiel multijoueur inexploité sur Switch
L’un des grands absents de cette version Switch, c’est le mode multijoueur. Sur PC (Steam), un mode en ligne est disponible, mais il est inexistant sur la console de Nintendo. C’est vraiment dommage, car ce gameplay aurait un potentiel énorme en mode compétitif.
J’espère sincèrement que les développeurs envisagent d’ajouter cette fonctionnalité sur Switch, car elle apporterait une énorme valeur ajoutée au jeu.

Un bon investissement à petit prix
Au prix de 26$, Shieldwall est un excellent petit jeu, accessible et fun, avec une bonne rejouabilité. Certes, ses graphismes ne sont pas impressionnants, mais son concept original et son gameplay efficace compensent largement.
Si vous cherchez un jeu de stratégie simple, dynamique et amusant, foncez ! Et qui sait, peut-être qu’un mode multijoueur arrivera un jour sur Switch…

Merci à Nezon Production pour la copie du jeu.

La note du Dieu Geek

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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