
Un nouveau jeu de combat original combinant horreur et lutte mexicaine? Et oui, Oribe Ware Games apporte une thématique unique avec leur nouvel opus, Mostroscopy. Developpé par celui-ci et publié par Seashell Studio, le jeu de combat éclectique est disponible sur Xbox One et Xbox Series S | X depuis le 30 janvier 2025. Initialement disponible sur Steam en octobre 2023, un portage sur console apparaît suite au succès occasionné.

Luchadores, Loups-Garous, Vampires?
Empruntant l’esthétique rétro des films d’horreurs et de luchador des années 1950, Mostroscopy se démarque clairement dans leur direction artistique ainsi que l’originalité de leurs personnages. 16 personnages sont disponibles au total et aucun à débloquer. Variant de luchadores masqués à des fantômes ou même des vampires, le choix est varié. Autant qu’il y a des personnages originaux, autant il y a des figures légendaires comme La Llorona, qui est un fantôme vengeur dans le folklore mexicain encore très présent dans la culture d’aujourd’hui.

Un combat moins impressionnant que prévu
Si le concept est rafraîchissant, le combat l’est un peu moins. Avec 3 boutons seulement pour la bataille, il est difficile de voir un potentiel varié au niveau des combos. Son premier bouton étant celui pour l’attaque simple, le deuxième pour l’attaque spéciale et le troisième pour bloquer les attaques ennemies. L’attaque lancée varie de propriété selon la direction choisie afin d’offrir l’opportunité d’effectuer des combos. C’est sincèrement les mouvements de directions qui augmentent le potentiel de faire beaucoup de dégâts. Une fois les mouvements maîtrisés, on remarque les nuances subtiles et on peut voir le potentiel de chacun des personnages.

Un chef d’oeuvre artistique
Mostroscopy possède beaucoup d’arénas de combats dont chacune possède des variantes de couleurs différentes (Technicolor, noir et blanc). Ces variantes ainsi que la bande sonore du jeu se mélangent très bien avec l’éventail de personnages proposés. La musique utilisée est selon moi un chef d’œuvre commémorant la nostalgie des films d’horreurs. La vision artistique s’est réellement bien traduite dans l’ensemble du jeu et lui forge une identité unique.

Mon expérience
Outre le combat qui est très simple pour les vétérans de jeux de combats comme moi-même, l’originalité et la présentation de ce projet a tout simplement été rafraîchissante et plaisante tout au long de mon expérience. Après avoir testé les 16 combattants, j’ai un penchant pour Faust V et Evangeline Vierge de Fer avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir durant le mode histoire/arcade. Si une suite apparaît avec de meilleures mécaniques de combats, ce jeu pourrait se transformer en une franchise exceptionnelle.
L’avis de Beerman
Attendu sur PS5, Mostroscopy a enfin révélé ses couleurs (noir et blanc) et j’ai eu la chance de l’essayer. Ce jeu de combat sort de l’ordinaire en puisant son identité dans un hommage visuel aux vieux films d’horreur et aux lutteurs masqués mexicains de la belle époque. Dès l’écran titre, l’univers artistique captive par son souci du détail : filtres rétro, musique atmosphérique et décors aux variantes stylisées contribuent à une ambiance unique.

Le jeu propose un éventail de 16 personnages accessibles dès le début, allant de créatures folkloriques comme La Llorona à des luchadores énigmatiques. Cette diversité donne beaucoup de caractère à l’ensemble, chaque combattant ayant sa propre personnalité et style visuel.
Sur le plan du gameplay, Mostroscopy mise sur la simplicité : trois boutons suffisent à attaquer, utiliser une capacité spéciale ou se défendre. Si cela peut sembler limité au départ, la vraie richesse se dévoile dans les mouvements directionnels, qui influencent les combos et offrent une certaine finesse d’approche.

Ce jeu de baston est un bijou visuel qui mise sur la nostalgie et l’originalité. Même si son système de combat manque parfois de profondeur, son identité forte en fait une curiosité incontournable pour les amateurs d’expériences stylisées.
Merci à Seashell Studio pour la copie du jeu.


Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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