DC a lancé en fin d’année 2024 son nouvel univers: l’univers Absolute. Cette nouvelle initiative se veut en quelque sorte une réponse à l’univers Ultimate chez Marvel, qui connaît un grand succès en ce moment. L’univers Absolute existe en parallèle de la continuité principale chez DC, et permet de réinventer certains de ses personnages les plus iconiques en offrant une complète liberté créative à ses auteurs. Après avoir débuté ma couverture de Absolute Batman, je me suis lancé dans Absolute Wonder Woman.

Panique à Gateway City
Si je connais la princesse Amazon dans ses grandes lignes, c’est pourtant la première fois que je lis un comic entièrement dédié à son personnage. Ce premier numéro se veut une origine du personnage et se divise en 2 histoires racontées simultanément. Le livre s’ouvre sur Gateway City, ville fictive de DC, située en Californie. LA ville se retrouve assiégée par des créatures volantes qui semblent tout droit sortis des Enfers. Alors que la population tente de fuir, une cavalière sur son destrier volant apparaît au loin: Wonder Woman.

Bébé Diana aux Enfers
Maintenant, il ne s’agit pas de la Wonder Woman que l’on connaît dans l’univers régulier chez DC. Cette version a la particularité d’avoir été élevée en Enfer, par nul autre que la sorcière Circé. Celle-ci, condamnée à vivre seule sur une île isolée quelque part en Enfer, se voit la tâche de garder un bébé par le dieu Apollon. Comme punition contre les Amazones pour leurs crimes envers les Dieux, Zeus a condamné la dernière des Amazones, la jeune Diana, aux Enfers. Le mot Amazon est lui-même banni d’être seulement prononcé. Contre toute attente, Circé se trouvera à élever Diana comme si c’était sa propre fille, lui enseignant tout ce qu’elle sait du monde, du combat, et de la magie. Elle finira également par découvrir ce que signifie le mot interdit: Amazone. C’est cette Amazone que l’on verra tenir tête aux créatures sur la plages de Gateway City

Absolument épique
En quelques pages seulement, Absolute Wonder Woman pose les bases de cette nouvelle version de l’héroïne. Avec un côté sombre et mystique qui m’apparaît plus mis de l’avant que sa version originale, cette nouvelle version de la princesse amazone n’a rien perdu de son coeur et de sa bonté. Armée de son épée et son lasso, accompagnée de Pegassus, le destrier revenu des morts, Diana se voit le seul espoir de la ville côtière. Le livre passe habilement d’une histoire à l’autre et on est immédiatement impliquée dans les origines de cette jeune femme. J’ai bien hâte de voir ce que l’auteure Kelly Thompson fera de la relation qui unit Diana à Circé, d’ordinaire deux ennemis. Au dessin, Hayden Sherman est tout simplement excellent, avec des images qui semblent sortis de vieilles peintures antiques. Le côté épique de la série est d’ors et déjà mis de l’avant. Très hâte de lire la suite.

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