Les jeux d’horreur, maudit qu’on aime ça!
Vous savez comme moi qu’il en existe une tonne, et certains se démarquent du lot : Resident Evil (surtout les deuxième et quatrième opus), la franchise Silent Hill, le surprenant Clock Tower et, plus récemment, Dead Space, The Evil Within et Alan Wake. Ces jeux ont tous un point en commun : l’ambiance. Ce sont des titres qui, même aujourd’hui, vous feront bondir de votre chaise. Leur succès explique pourquoi plusieurs d’entre eux ont eu droit à des versions remaster ou remake, comme Silent Hill 2, qui a récemment reçu de très bonnes critiques.

C’est sans doute ce succès qui a inspiré le studio indonésien Digital Happiness à sortir une version remastérisée de sa série de jeux DreadOut. Mais ça valait-tu la peine? Allons le découvrir ensemble.

Un synopsis classique mais intrigant
DreadOut est une série de jeux d’horreur à la troisième personne qui suit Linda. Dès la première fois que j’ai entendu son nom, impossible de ne pas penser à notre Elvis Gratton national, interprété par feu Julien Poulin, et à la fameuse réplique : « Linda, c’est d’la pâte à dents! » (Si tu ne la pognes pas, c’est que t’es trop jeune ou que tu viens pas du Québec.)

Mais revenons à nos moutons. Linda, accompagnée de ses trois amis et de son professeur, Mme Siska, revient de vacances. Sur leur route, ils tombent sur un pont détruit. Sans aucune indication prévenant de cet état, ils se rendent dans un village voisin pour demander leur chemin. Ce qu’ils découvrent, cependant, c’est un endroit désertique, avec en son centre une gigantesque école abandonnée.

Évidemment, comme dans tout bon jeu d’horreur, ils décident d’explorer cet endroit lugubre. Ce qui devait arriver arriva : Linda se retrouve seule, ses amis et son professeur ayant disparu. Elle réalise vite que l’école est hantée par des fantômes. Son seul outil pour se défendre? Son téléphone cellulaire.

Une exécution toujours maladroite
Sorti en 2014 sur PC et PS4, le jeu original n’avait pas été particulièrement bien accueilli. Les critiques pointaient du doigt un manque de budget et une exécution maladroite. Pourtant, certains y voyaient un certain potentiel.

Onze ans plus tard, me voilà avec la tâche de réévaluer ce jeu dans sa version remastérisée. Malheureusement, rien ne s’est vraiment amélioré. Honnêtement, pourquoi investir dans un remaster pour un jeu qui tente maladroitement de copier Fatal Frame avec des contrôles archaïques?

Sur Nintendo Switch, c’est encore pire : framerate instable, caméra chaotique et fluidité aux abonnés absents. Ces problèmes ont gâché mon expérience plus souvent qu’à mon tour.

Quelques éléments positifs… mais pas suffisants
Je dois quand même reconnaître que certains éléments du jeu sont intrigants. Les casse-têtes sont intéressants, et le concept de changer de perspective avec la caméra mérite d’être salué.

Mais dans l’ensemble, le jeu manque d’amour et de raffinement. On a l’impression que ce remaster a été conçu uniquement pour générer quelques ventes supplémentaires sans réelle volonté d’améliorer le jeu.

Verdict final
Pour moi, DreadOut Remastered Collection est une déception. Même si son prix est abordable (42 $ sur l’eShop), il existe de bien meilleurs jeux d’horreur à explorer.

Cependant, si la curiosité vous pique et que vous voulez vous faire votre propre avis, lancez-vous… et venez m’en jaser après!

Merci à Soft Source pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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