L’année 2024 fut difficile pour Sony et son univers de film autour de vilains de Spider-Man. Après Madame Web et Venom The Last Dance, c’est au tour de Kraven the Hunter de débarquer sur nos écrans.

Les débuts du chasseur
Réalisé par J.C. Chandor et mettant en vedette Aaron Taylor-Johnson et Russell Crowe, le film se veut une origin story de Kraven, l’un des plus populaires ennemis de Spider-Man. Après un accident lors d’une partie de chasse, le jeune Sergei Kravinoff se retrouve gravement blessé par une morsure de lion. La jeune Calypso le retrouve et lui administre une potion qui le soignera, mais aussi lui accordera des habilités incroyables. À l’âge adulte, Kraven retrouve son père Nikolai et son frère Dimitri pour l’anniversaire de ce dernier. Pendant la nuit, Dimitri se fait enlever par un gang mené par un ancien partenaire de Nikolai. Sergei se lance alors à sa poursuite dans but de sauver son frère. Il fera équipe avec Calypso, maintenant avocate à Londres.

Pourtant un bon début…
Malgré ses 127 minutes, on a l’impression que le film n’avance pas tellement il ne se passe pas grand chose. La première et seule vraie confrontation entre le héro et le vilain, Rhino, se passe à la toute fin du film. Les motivations des personnages sont pratiquement inexistantes, à l’exception de « il faut que ça se passe comme ça pour faire avancer l’histoire ». Pourtant, les premières minutes m’avaient convaincues. La scène en prison était, à mon sens, intéressante et donnait le ton au film. Tout bascule par la suite, avec un flashback beaucoup trop long, qui reset le film et rend les premières minutes plus ou moins inutiles.

Et la suite?
Visuellement, le film est également très ordinaire, notamment le CGI pour Rhino qui est très rough. J’ai trouvé les performances correctes malgré tout, considérant que le matériel donné aux acteurs. La réalité c’est que le film n’a pas grand chose à offrir hormis quelques bonnes scènes disséminées à travers deux heures de film. La seule bonne chose à sortir de Kraven the Hunter, c’est que Sony semble vouloir prendre le temps de refléter sur l’échec de leurs derniers films pour (peut-être) mieux revenir en force. En espérant que ça soit le cas.

Pour écouter le film, c’est ici.

Auteur

Avatar de Robin

Article écrit par

Laisser un commentaire