Si vous ne le saviez pas encore, votre humble Dieu Geek a un penchant marqué pour la « Dark Fantasy ». C’est pourquoi, chaque fois que je tombe sur un nouveau titre dans ce genre, je suis parmi les premiers à lever la main. J’aime m’évader dans ces univers souvent peu accueillants, caractérisés par leur ambiance sombre et violente. Ce genre explore fréquemment des thèmes dérangeants et déstabilisants, ce qui me fascine. J’apprécie particulièrement son côté brut et barbare. Ainsi, lorsque je suis tombé sur le manga seinen The Bugle Call, il était évident que je devais m’y plonger immédiatement.

Ce manga, écrit par Mozuku Sora et illustré par Higoro Toumori, raconte l’histoire de Luka, un jeune orphelin recueilli par le chef d’un groupe de mercenaires. Mais Luka n’est pas comme les autres : une branche pousse sur son crâne, et il possède la capacité unique de voir les sons se matérialiser sous forme de traits lumineux. À seulement 14 ans, il a déjà été témoin des horreurs de la guerre, pris dans un quotidien fait de combats. Son rôle au sein des mercenaires consiste à jouer du clairon pour transmettre les commandements aux troupes. Pourtant, au fond de lui, Luka ne rêve que d’une chose : échapper à cette vie de violence pour devenir musicien.

Dans ce premier volume, nous découvrons davantage le pouvoir singulier de Luka et apprenons qu’il n’est pas le seul à posséder ce genre de particularité. Il fait la rencontre d’un mystérieux pape qui, avec d’autres « Branchus », protège une ville dominée par une immense tour. Luka découvre alors qu’un conflit bien plus grand se prépare, et que le pape a besoin de ses talents. En échange de son aide, ce dernier lui promet de l’aider à réaliser son rêve de devenir musicien.

Ce manga m’a agréablement surpris et se démarque selon moi par plusieurs aspects. Luka est un personnage principal doté d’ambitions profondément pacifiques, ce qui contraste avec l’environnement brutal dans lequel il évolue. La narration, quant à elle, est splendide. Le dessin de Toumori est époustouflant : chaque page ressemble à une véritable œuvre d’art, avec un souci du détail impressionnant. Avec ses 200 pages, ce premier volume pose les bases d’une série prometteuse. À aucun moment je n’ai ressenti l’envie de faire une pause dans ma lecture. L’auteur maîtrise l’art de capter l’attention, et l’intrigue entourant Luka et les autres « Branchus » est si mystérieuse qu’elle donne envie de s’immerger pleinement dans cet univers fascinant.

Cela dit, The Bugle Call n’est pas une « Dark Fantasy » à la Berserk. Bien que sombre et parfois violent, cette violence ne constitue pas le fil conducteur de l’histoire. Le manga se distingue par une intrigue captivante, des personnages complexes et un univers richement élaboré. Ce premier volume s’impose comme une introduction presque parfaite à une série qui promet de grandes choses.

Merci à Interforum pour la copie du manga.

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