Il y a quelques semaines, je vous ai présenté l’école maternelle la plus sécurisée au monde, où des enseignants ayant autrefois été tueurs à gages protègent leurs élèves. Si cette introduction ne vous dit rien, arrêtez immédiatement la lecture de cette critique et allez découvrir le premier tome ainsi que ma critique correspondante. Pas de panique, on vous attend…

Maintenant que tout le monde est à jour, plongeons dans Kindergarten Wars volume 2.

Dans le tome précédent, l’histoire nous avait laissés sur un rebondissement digne d’un film d’action : Hanna Bradley, fille d’un chef de clan d’assassins et nouvelle élève à la maternelle Black, piégeait Doug et Rita en leur demandant leur aide pour sauver son frère. Surprise ! Elle avait en réalité conclu un accord avec sa famille pour éliminer Rita. Pourquoi ? Ça, je vous laisse le découvrir. Une chose est certaine : travailler avec des enfants n’a jamais été aussi risqué, surtout dans la classe des Pissenlits !

Ce manga continue de me faire mourir de rire. Il part dans tous les sens et ne cherche absolument pas à se prendre au sérieux, ce qui en fait son charme. L’école est tout sauf ordinaire, et le personnel devient de plus en plus loufoque à mesure que l’histoire avance. Malgré cette excentricité, l’intrigue reste captivante et bien construite. Les personnages bénéficient même d’une certaine profondeur, particulièrement lorsque leur passé est exploré. L’auteur réussit à maintenir une ligne directrice solide malgré les nombreux rebondissements imprévisibles.

Visuellement, le dessin est efficace sans être exceptionnel. Le style colle bien à l’humour et au ton décalé du récit. Cela dit, un léger bémol : beaucoup de personnages se ressemblent, ce qui peut prêter à confusion. Mais étant donné la vocation humoristique du manga, ce style plus « cartoonesque » reste parfaitement adapté.

Reste à voir si Kindergarten Wars saura maintenir l’intérêt des lecteurs sur le long terme avec son humour et son style déjanté. Pour l’instant, la série continue de surprendre et de divertir, mais seule la suite nous dira si elle évitera la redondance.

Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.