
On s’attaque ici à un chapitre colossal de l’oeuvre de J.R.R. Tolkien. Le Silmarillion est un condensé de la riche histoire de la Terre-du-Milieu. Publié après la mort de l’auteur, c’est son fils qui se charge d’éditer et de coller ensemble tous ces fragments d’histoire un peu pêle-mêle; il ira même jusqu’à compléter l’écriture de certaines parties.
Divisé en 5 parties, le livre débute par la création même du monde, nommé Arda, par le dieu Ilùvatar, et se conclue à la fin de la Guerre de l’Anneau, essentiellement la fin du Seigneur des Anneaux. La plus grosse partie du livre, la troisième, raconte le récit des Silmarils, qui donnent leur nom au livre. Ces bijoux, forgés par l’Elf Fëanor, renferment la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le Prince de la Nuit, vola les précieux bijoux, ce qui provoqua la première guerre de tous les temps.
Le Silmarillion n’est pas vraiment un roman à proprement parlé. Il s’agit plus d’un recueil de savoir et d’histoires passées qui viennent enrichir notre connaissance du monde de Tolkien. Certes, certains segments sont plus « romancés » que d’autres, mais le plus gros de l’oeuvre se veut plus comme un cours d’histoire qu’un roman en tant que tel. C’est dense, très dense. L’information s’enchaîne à un rythme effréné et ça m’est arrivé à quelques reprises de devoir me repasser le même paragraphe à plusieurs reprises pour être certain d’avoir bien saisi tout ce qui était écrit. Ceci étant dit, j’ai adoré ma lecture. Je me souviens avoir passés de nombreuses heures à écouter des vidéos sur l’histoire de la Terre-du-Milieu chaque fois que j’étais particulièrement dans une passe Seigneur des Anneaux. Eh bien, Le Silmarillion, c’est exactement ça. Du Tolkien condensé pour tout ceux qui ne se tannent pas de cet univers. Lourd par moment, ça reste une lecture qui vaut assurément le détour et qui risque de vous faire rêver de la Terre-du-Milieu pendant encore longtemps.
Merci à Interforum pour la copie du livre

Pour se procurer le livre, c’est ici.


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