
C’est enfin notre moment à nous, les fans d’Indiana Jones, de mettre les mains sur le jeu qu’on nous a présenté il y a presque 4 ans. Développé par MachineGames et édité par Bethesda, il s’agit d’un jeu d’aventure à la première personne qui nous met dans la peau du célèbre archéologue.

Déjà, lorsque l’annonce fut faite que le jeu serait à la première personne, plusieurs étaient sceptiques. Pourtant, comment en attendre autrement des papas de Wolfenstein? Indiana Jones et le Cercle Ancien offre une expérience immersive et totalement en phase avec l’ambiance et le ton des films de Steven Spielberg. Aventure, mystères et nazis sont au rendez-vous dans cette histoire qui se déroule 1 an après les évènements de Les aventuriers de l’arche perdue. Suite à un cambriolage au Marshall College, où Indy enseigne l’archéologie, celui-ci se rendra au Vatican à la recherche de ce qui a été volé: une statuette de chat momifié. L’enquête le mènera sur la piste de l’un des plus grands mystères de l’archéologie: le Cercle Ancien. Saura-t-il élucider le mystère de ce pouvoir mythique avant son adversaire, l’archéologue Emmerich Voss, au service de l’Allemagne nazie? Indiana Jones et le Cercle Ancien se dévoile sous vos yeux exactement comme un film de la série. Rythme soutenu, séquences excitantes et humour seront au rendez-vous tout le long de votre aventure.

Au-delà de votre mission principale, le jeu vous offrira de nombreuses quêtes secondaires pour vous amener à explorer davantage les différents lieux du jeu. Si le jeu n’est pas un monde ouvert à proprement parlé, chaque destination peut être visité plus ou moins librement à la recherche d’antiquités et autres trésors à collecter. Sans compter votre appareil photo, que vous obtiendrez rapidement dans le jeu, qui vous permettra de documenter vos trouvailles dans votre journal. L’exploration est partie intégrante de l’expérience et est d’ailleurs fortement encouragée par les livres de capacités qui sont dispersés un peu partout dans le monde. Ces livres vous permettront d’améliorer vos capacités de combats, de survie ou d’exploration en payant des points d’aventure que vous obtiendrez en complétant des objectifs de missions et de collection. Si on peut se perdre facilement au début, l’interconnectivité du monde et le brillant level design rend la navigation plus facile aux fils des heures. À ce niveau, le jeu propose différents niveaux d’aide au joueur dans l’exploration pour ceux qui préfèrent une expérience plus linéaire.

Si l’aspect aventure est très bien réussi en ce qui me concerne, je ne peux pas en dire autant des séquences de combat. Indy se bat principalement avec ses poings, mais peut aussi utiliser des armes et autres outils quelconques qu’il trouve autour de lui. Ces armes, qui peuvent prendre autant la forme d’un bâton que d’un balai, sont à usages limités et casseront à la fin de leur vie utile. Ils permettent toutefois de faire plus de dégâts que vos poings. Ceux-ci resteront utiles dans la plupart des cas, mais ne vous attendez pas à des combats extravagants. L’essentiel du combat se résume à frapper, bloquer et esquiver, le tout soutenu par un système d’énergie qui se recharge après un certain temps. Ajoutez à cela votre fidèle fouet qui peut se rendre utile pour étourdir, rapprocher ou faire trébucher un ennemi et ça complète à peu près le portait des séquences de combat. Ça ne fait pas pour des combats particulièrement excitants, mais au moins les séquences ne durent jamais trop longtemps. Vous avez bien une arme à feu, pour les moments où ça devient plus chaud, mais vous avez un nombre limité de munitions, alors servez-vous en à bon escient.

Le jeu propose aussi des séquences d’infiltration, mais contrairement à ce qui a été rapporté par certains joueurs et journalistes, il ne s’agit en aucun cas d’un aspect majeur du jeu. La plupart de ces séquences peuvent d’ailleurs être résolues par un combat direct si vous le préférez.
Visuellement, le jeu est de toute beauté, même si la modélisation des personnages n’est sans doute pas au niveau des meilleures productions à ce niveau. La performance est également très bonne, si ce n’est quelques légères baisses de FPS lors de certaines cinématiques. Rien de dramatique en ce qui me concerne. Pour ce qui est du jeu d’acteur, je suis mitigé. En anglais, ça passe très bien. Troy Baker est tout simplement génial en Indy, et tout le reste du casting est également excellent. J’ai voulu aussi tester le jeu en français, simplement pour entendre Richard Darbois dans le rôle. Je dois dire que j’ai été déçu. Soyons clair, c’est loin d’être mauvais, mais j’ai trouvé que la qualité du doublage était bien inférieure à ce qui se faisait en VO. Sans compter qu’encore une fois, le doublage français fait perdre aux personnages leur accent d’origine. C’est dommage, mais comme je l’ai précisé plus haut, ce n’est rien de très grave.

Indiana Jones et le Cercle Ancien est un jeu fantastique qui devrait plaire aux fans des films. Riche, excitant et même drôle par moment, le jeu offre une aventure digne de ce nom au célèbre archéologue.
Merci à Xbox et Bethesda pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


Laisser un commentaire