Quand j’ai vu qu’une nouvelle série de Blade allait débuter, et qu’elle promettait d’être sanglante, je n’ai pas pu résister. Surnommée Blood Hunt, tout ce qui a été montré avant la sortie laissait penser que ce serait un run mémorable. D’ailleurs, Red Band arrive avec un emballage plastique qui prévient que cette bande dessinée est réservée à un public averti… Comment ne pas être fébrile devant une telle promesse?

Dans ce premier tome, on retrouve un Blade aguerri, ayant survécu à de nombreuses chasses et vivant une vie plutôt tranquille – mais toujours avec ce désir insatiable de tuer. Tout bascule lorsqu’un soir, il reçoit la visite de Damian, un membre du clan Spillguard, qui lui annonce qu’il devra les aider dans une mission dont les détails restent flous à ce stade de l’histoire. Je préfère vous laisser découvrir la suite sans trop en dévoiler, mais sachez que cette lecture mérite votre attention. Une fois en compagnie de Damian, Blade apprend les vraies raisons de cette visite et repart à la chasse aux vampires (et autres créatures) pour satisfaire son instinct meurtrier.

Un autre élément intrigant est l’apparition de Pontious Van Helsing, qui semble être l’antagoniste principal de cette histoire. Bien que son rôle reste encore flou dans ce premier tome, il est teasé à plusieurs reprises, et j’imagine qu’il jouera un rôle clé en bouleversant les plans.

Concernant l’aspect visuel : c’est sanglant, oui, mais pas autant que je l’aurais imaginé. En comparaison, Violator (bien qu’il soit modéré) m’a semblé plus brutal. Le style de dessin ne me paraît pas totalement adapté à ce que l’auteur veut transmettre avec ce run de Blade. Cela dit, je suis prêt à lui laisser une chance de me convaincre, car l’histoire en elle-même fonctionne bien. Mon seul vrai bémol est le manque de détails. On semble miser sur la couleur rouge pour provoquer une réaction, mais à mes yeux, il faut plus que du rouge pour captiver pleinement.

Alors, devriez-vous commencer cette série? Oui, sans hésitation. Elle n’est pas parfaite, mais elle offre une bonne dose d’émotions fortes, et ce, en moins de 30 pages pour l’instant.

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