
Le deuxième tome de cette nouvelle histoire centrée sur le vilain Holiday poursuit sur la lancée de son prédécesseur. Comme mentionné dans ma critique du premier tome, cette série s’étendra sur dix volumes, mais malheureusement sans la participation de Tim Sale. L’histoire nous avait laissés sur la mort de Double-Face, dans un contexte se déroulant pendant la fête d’Halloween.
Le meurtrier de Double-Face n’a pas encore été retrouvé, et ce tome s’ouvre sur la mort de Solomon Grundy, qui jouait le rôle de son garde du corps dans cette intrigue. Rapidement, l’Action de grâce approche, mais le fils de James Gordon demeure introuvable. L’arrivée du FBI vient compliquer les choses, bien que la police de Gotham accueille cette aide avec réticence. Lors de leur enquête, ils découvrent un parapluie sur les lieux du kidnapping, qui s’avère être un indice conduisant directement au Pingouin.
Tout semble converger vers un dénouement où le fils de Gordon serait sauvé, mais non : Oswald Cobblepot est assassiné, et Batman est accusé à tort par le FBI. Notre héros serait-il réellement coupable ?
Ce deuxième tome est encore meilleur que le premier. Cependant, je me questionne sur la direction que prendra l’intrigue. Petite précision que je n’avais pas mentionnée : les assassins de Double-Face et du Pingouin se déguisent en membres de gangs inspirés de super-vilains, ce qui laisse présager une anarchie grandissante à Gotham. De plus, avec l’inculpation de Batman, la ville semble condamnée à sombrer davantage dans le chaos.
Au fur et à mesure que l’histoire avance, il devient évident que les dessins ne sont pas de Tim Sale. Bien qu’ils soient corrects, son style unique me manque.
Une superbe histoire qui, si elle maintient ce rythme, pourrait devenir une belle découverte pour moi et se classer très haut dans mon palmarès personnel.

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