
Avoir la chance de couvrir un nouvel épisode de Dragon Ball Budokai, ce n’est pas tous les jours. Je sais, ce n’est pas tout à fait Budokai. Mais il s’agit bel et bien de Budokai Tenkaichi 4, ou du moins, le jeu avait été annoncé ainsi avant d’opter pour son nom japonais. Voici donc ma critique du jeu que j’attendais le plus en 2024, et surtout d’un nouveau titre pour les jeux de combat se déroulant dans l’univers de Dragon Ball.

Le mode histoire s’oriente vers Dragon Ball Z avant de prendre la direction de Super. C’est un peu normal, étant donné que Dragon Ball Z reste le produit le plus emblématique de la licence, et que Super est le produit d’actualité. Vous aurez la chance de jouer avec plusieurs personnages issus de leurs arcs narratifs, tels que Son Goku, Vegeta, Piccolo, ou encore Freezer. Le mode est structuré par chapitres, avec des objectifs à remplir pour débloquer des voies parallèles à l’histoire. Une sorte de « What If », et c’est cette voie qui est intrigante, pouvant vous offrir des moments forts en émotions. Le mode histoire est cependant affecté par une mauvaise gestion des cinématiques, qui sont malheureusement pauvres en animation et légèrement mal narrées.

Un mode entraînement, un mode en ligne et un mode tournoi sont aussi disponibles. C’est ici que vous aurez du plaisir à mettre en action les 182 combattants du jeu à travers plusieurs niveaux. Le seul gros défaut : l’absence des musiques de l’anime, qui se fait grandement ressentir. Certes, la bande-son du jeu est correcte, mais elle n’égale pas les musiques qui ont bercé notre enfance.

Le jeu est d’une qualité inégalée : beau, fluide et, bien sûr, explosif. Il est plaisant de jouer avec les nouveaux mécanismes que Bandai Namco a introduits, et ce n’est en aucun cas une catastrophe. J’ai rencontré quelques bugs en jeu, mais rien de majeur. Les attaques sont toujours aussi faciles à déclencher, exactement comme à l’époque de la PlayStation 2, ce qui signifie que le jeu est accessible à tous, tout en restant compétitif.

Dragon Ball Sparking Zero est devenu mon nouveau Dragon Ball Budokai Tenkaichi 3, c’est-à-dire mon jeu favori de la licence, et j’ai bien hâte de voir ce que les season pass nous réservent. S’il y a bien un éditeur en qui j’ai confiance, c’est Bandai Namco. Il suffit de regarder Kakarot et Xenoverse : les passes de saison ont simplement ajouté du bon contenu supplémentaire.
Merci à Bandai Namco pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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