
Faces de Boeuf se déroule trois ans après L’été des brasier. On y retrouve notre policier Vicenzo, désormais détective, et sa partenaire Jessy Di Filipo, qui est devenue sa compagne et tente d’avoir un enfant. Pendant que Vic s’occupe d’enquêtes de routine, sa douce devient agent de liaison pour Companion, un projet visant à équiper les policiers du SPVM de caméras corporelles.
Alors que Jessy assiste aux déboires de ses collègues en direct sur son écran, Vic sort de son ennui avec une enquête sur deux crimes violents nécessitant son expertise : les œuvres d’art. Cette enquête fera surgir des fantômes du passé lorsque Vic réalise qu’il y a beaucoup trop de ressemblances entre son enquête et celle de 1976, un meurtre ayant le même mode opératoire que celui de l’époque où la mafia sicilienne était présente. Étrangement, on entend dire qu’une délégation du même genre serait arrivée à Montréal le jour même du « startup » de Companion. Serait-ce un hasard ?
Nos deux agents risquent de se retrouver dans une position dangereuse alors qu’ils mènent leurs enquêtes sous le radar de leurs employeurs. Trop de doutes planent pour qu’ils prennent le risque d’en parler, encore une fois…
Faces de Boeuf est très bien monté. J’ai adoré les sauts dans le passé ; l’auteur réussit à nous en révéler juste assez à chaque fois pour qu’on se questionne sur la suite. L’utilisation de la mafia et des gangs de rue est mesurée, sans prendre trop de place, ce qui nous permet de comprendre la réalité de ce genre de milieu. Je suis, une seconde fois, très heureuse de ma lecture.
Bien que le livre puisse probablement se lire sans avoir lu Cochons rôties, je pense qu’il est mieux de le lire avant, car il y a des références ici et là dans le roman. J’ai aimé retrouver des personnages que j’appréciais beaucoup dans le premier tome.
Vic Verdier nous sert une intrigue bien ficelée et une histoire facile à suivre, même à travers les sauts dans le temps. Des magouilles entre les ripoux de la police et la mafia, des ententes entre les différents gangs, rien n’est ennuyant dans ce thriller policier. Encore une fois, j’ai peiné à déposer le roman. Je me suis même dit que je ne voulais pas le terminer trop rapidement. Impossible à faire, puisque l’auteur nous tient en haleine du début à la fin avec un enchaînement d’événements sans temps morts !
Merci à Alire pour la copie du roman!

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