Il va être très difficile pour moi de vous en dire plus sur l’histoire du jeu, même si les actions varient et que le jeu possède plusieurs fins alternatives. Reste que la trame principale ne se découvre qu’une seule fois dans ce genre de jeu. Mais si vous êtes le genre de personne qui a passé la dernière génération sur une Xbox et que cette fois-ci, vous avez choisi la PlayStation, il y a de fortes chances que vous n’ayez jamais parcouru Until Dawn. Je vais donc faire de mon mieux pour vous raconter l’histoire sans vraiment vous spoiler.

L’histoire se déroule à Blackwood Mountain, une montagne fictive située dans la province de l’Alberta, au Canada. Plus précisément, un groupe de jeunes s’y réunit chaque année pour faire la fête en plein hiver. Un jour, une mauvaise blague entre amis tourne au vinaigre, menant à la disparition de deux sœurs qui faisaient partie du groupe. Ces sœurs avaient un frère, qui se retrouve seul de la famille, les deux filles étant toujours portées disparues. Un an s’écoule après ce tragique événement, et notre groupe d’amis décide de retourner à la montagne, cette fois pour faire la fête en mémoire des deux sœurs. Nos personnages vont vite se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond à Blackwood, quelque chose de meurtrier, et l’histoire sera remplie de petits drames au ton « teen » et de scènes de film d’horreur.

Vous, le joueur, serez amené à réaliser plusieurs actions dans ce jeu qui s’apparente à un film d’horreur interactif. En fait, tous les clichés des films d’horreur seront présents et il y aura très peu de phases de gameplay intense. Ce n’est pas un défaut, bien au contraire : c’est sa principale qualité. Il est très facile de se laisser happer par l’histoire, mais les mécaniques de jeu sont assez archaïques, surtout en ce qui concerne la direction des personnages. En réalité, le studio qui a développé le jeu voulait à la base s’orienter vers un jeu de survie-horreur à la manière des premiers Resident Evil ou Silent Hill. Cependant, j’ai personnellement trouvé qu’il était parfois plus pénible de contrôler un personnage dans Until Dawn que dans Resident Evil 2 sur PlayStation 1. Les intrigues sont bien ficelées et les jumpscares sont nombreux, tandis que le développement des personnages et l’histoire d’horreur racontée sont tout simplement excellents.

Le jeu a subi une refonte graphique totale. L’effet d’ombrage bleu a été abandonné au profit d’un rendu plus réaliste pour le remake. Le tout est bien réalisé, malgré quelques défauts de textures, mais personnellement, je trouve que le jeu perd une partie de sa patte artistique en se débarrassant de cet effet bleu. Les éléments comme le feu ou la neige sont malheureusement mal optimisés, car le jeu est limité à 30 fps. À la longue, ceux qui ne jurent que par le 60 fps risquent de souffrir de maux de tête, car le jeu se déroule souvent sous la neige. Pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, le doublage en français est correct, mais la synchronisation labiale avec les personnages est très mauvaise, ce qui rend les dialogues étranges. En revanche, la qualité sonore est impressionnante et de grands acteurs hollywoodiens prêtent leur voix, ce qui fait que la VO reste une fois de plus impeccable.

Le jeu n’est pas parfait. J’ai subi deux crashs, plusieurs baisses de FPS dues au manque d’optimisation, et la limitation des 30 fps se fait sentir. Des bugs de textures sont également présents et les contrôles des personnages ont mal vieilli. À l’époque, c’était acceptable, mais en 2024, ça ne l’est plus.

Until Dawn reste une très bonne expérience d’horreur et, pour le mois d’octobre, c’est parfait. Les défauts que je vous ai mentionnés ne vous gêneront pas sur le long terme, mais ils pourraient déplaire à ceux qui ont un regard très critique. Le prix est également élevé. Proposer une mise à jour à 10 ou 20 $ aurait été plus judicieux, surtout si vous avez déjà le jeu dans votre bibliothèque. À mon avis, j’ai préféré mon expérience sur la version PlayStation 4, même si le remake n’est pas mauvais.

Merci à Playstation pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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