
Sky Oceans se veut une suite spirituelle du jeu de Sega Skies of Arcadia, sorti sur la Dreamcast en 2000. Maintenant développé par Octeto Studios et édité par PQube, Sky Oceans: Wings For Hire est sans l’ombre d’un doute l’un des pires jeux que j’ai joué cette année.

Le jeu s’ouvre sur une prometteuse introduction de style anime, qui nous présente rapidement le monde et ses personnages. Couleurs vibrantes et fantastique animation donne le ton pour une expérience qui s’annonce fabuleuse. Une fois la partie lancée, toutefois, le jeu se dévoile sous un tout autre oeil. Graphiquement, le jeu dispose d’une belle résolution, qui ne fait que mettre en lumière à quel point la 3D dans le jeu est daté et d’une autre époque. Les polygons sont affreusement apparents, et les textures ont peine à se charger correctement. Le monde en soi manque de vie et de dynamisme. Tout est vide.

Le combat n’est guère mieux. Se déroulant principalement en avion, les combats au tour par tour sont incroyablement ennuyeux et redondants, surtout en début de partie. Les animations, qui ont tendance à s’étirer inutilement, rendent le tout encore plus pénible. Ceci dit, c’est dans l’exploration du monde que le jeu est réellement mortel. Les contrôles de votre jet sont mauvais au possible. Le joystick de gauche donne l’accélération et le frein, alors que le joystick de droit donne l’orientation de l’avion. Le trigger ne sert qu’à tirer. Vous avez donc à viser et orienter votre jet avec un seul et même joystick, ce que j’ai trouvé extrêmement pénible. Le reste du gameplay consiste en l’exploration de donjons qui n’ont rien de très intéressants.

L’histoire de son côté est assez simple. Le jeu s’ouvre sur la disparition du père de Glenn, l’un des protagonistes. On se retrouve quelques temps plus tard, avec Glenn et Fio (l’autre protagoniste en importance) à retrouver vos coéquipiers de vol pour une dernière mission. La mission ne se passera pas comme prévu, et de là la trame principale va se mettre en marche. Rien d’exceptionnel dans le récit ou dans le développement des personnages, qui sonnent tous pareil. « Sonne » est une façon de parler, car le jeu est dénué de voice acting, mis à part pour quelques séquences de combat.
Je n’ai jamais été grand fan de JRPGs, mais je suis capable de reconnaître un bon jeu quand j’en vois un. Ici, ce n’est pas le cas. Il s’agit d’un essai bâclé de capturer l’essence d’un jeu classique d’une autre époque.
Merci à PQube pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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