Finalement, j’ai eu la chance de lire le deuxième tome de Blackest Night et, par le fait même, de terminer l’histoire de ce titre, qui est vu par plusieurs lecteurs comme la meilleure histoire de Green Lantern. J’avais bien aimé le premier tome, malgré le fait que je trouvais ma lecture légèrement compliquée, due à mes connaissances limitées du héros et de son univers. Eh bien, je peux vous dire que cela ne s’améliore pas avec ma lecture du deuxième tome. Alors soyez avertis : si vous souhaitez vous lancer dans une lecture de Green Lantern et que vous n’avez jamais mis la main sur un Year One ou une run du héros, je ne vous suggère pas de commencer avec Blackest Night.

Nos sept Corps de couleurs se sont réunis pour finalement créer la lumière blanche. Cette lumière est censée renverser les Black Lanterns et, du même coup, sauver l’univers des mains de Black Hand. Nekron, le seigneur des morts, arrive sur Terre au même moment et réanime des héros décédés pour qu’ils portent la bague noire et aident à tout détruire sur leur passage. Malheureusement, la lumière blanche ne sera pas si simple à contrôler, et Parallax viendra même s’emparer du corps de Hal Jordan (Green Lantern). À bout de forces, John Stewart tente un ultime assaut, et même Sinestro essaiera de faire le bien pour une fois. Bien sûr, le récit se termine bien et laisse même place à un énorme cliffhanger pour ceux qui voudront se lancer dans le reste de la run, disponible en TPB (en anglais).

Je crois que Blackest Night est bien plus un délice pour les yeux que pour la lecture. Les planches sont d’une beauté absolue, et les couleurs vives des Corps rendent les images de plus en plus frappantes à chaque page tournée. Les costumes jouent aussi un rôle important dans Blackest Night. Aucun détail n’est négligé ici. Par contre, c’est du côté de l’histoire que ça devient un peu lourd. Si vous ne le savez pas, les Corps sont tous en guerre les uns contre les autres, ce qui mène à 200 pages de batailles d’ego, bien trop fréquentes à mon goût. En quelques pages, cela passe, mais sur plus de 200 pages, j’ai trouvé cela très fatigant. Sans parler du manque de focus sur la trame principale, avec des allers-retours vers d’autres histoires secondaires, souvent mal intégrées.

Blackest Night est un très bon titre. Il n’est pas pour tout le monde et ne devrait en aucun cas être recommandé comme première lecture pour découvrir Green Lantern ou même l’univers de DC. Il a plusieurs défauts, mais ceux-ci sont généralement faciles à surmonter grâce à son visuel époustouflant et ses nombreux combats épiques.

Merci a La Boite de Diffusion pour la copie de la BD!

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