
Sorti en 1994 et développé par Konami, Animaniacs sur Super Nintendo est un jeu de plateforme inspiré du célèbre dessin animé des années 90 de Warner Bros. Conçu pour ravir les fans de la série, il se démarque par ses graphismes colorés, fidèles à l’univers du show. Le jeu possède également une bande sonore remarquable : les musiques et bruitages plongent immédiatement dans la nostalgie, rendant l’expérience encore plus satisfaisante.

Un des points faibles du jeu est l’instabilité de la difficulté. Les sauts en profondeur ou d’une plateforme à l’autre sont souvent frustrants, car il est difficile d’évaluer la position du personnage par rapport à la plateforme visée. Cela rend certains passages inutilement compliqués, même si, après quelques séances de jeu, on s’y habitue. Les niveaux peuvent paraître très difficiles au départ, mais la clé réside souvent dans l’observation attentive ou un bon temps de réaction. Attention, cependant, car le jeu ne pardonne pas les erreurs, ce qui pourrait rebuter les joueurs non familiers avec ce type de défis.
Le système de sauvegarde repose sur le bon vieux système de mots de passe, typique de nombreux jeux de l’époque.

Les graphismes d’Animaniacs sont très beaux pour l’époque, comme souvent sur Super Nintendo, avec des décors variés et détaillés. Chaque niveau propose une diversité visuelle marquée, rendant chaque environnement unique. L’animation est également un point fort. Les stages sont créatifs et bien pensés, chacun représentant un studio de cinéma différent, comme la science-fiction, l’aventure, ou les mondes aquatiques. Ils regorgent aussi de références aux épisodes du dessin animé et à d’autres univers bien connus. La carte des studios, sur laquelle on choisit les niveaux, rappelle celle de la ville dans le jeu Ghostbusters sur NES (désolé pour ceux qui se souviennent encore de ce traumatisme !).
On peut incarner les trois personnages : Yakko, Wakko et Dot, qui se suivent dans chaque niveau. Il est possible de changer de personnage à tout moment, mais cela ne sert pas à grand-chose, surtout comparé à la version Genesis (Megadrive), où chaque personnage avait des capacités distinctes. Ici, tous peuvent courir, sauter, pousser des objets et s’empiler pour atteindre de plus grandes hauteurs.

Contrairement à Donkey Kong Country, la perte d’un personnage n’entraîne pas le contrôle immédiat du suivant, obligeant ainsi à recommencer depuis le début du niveau ou depuis un checkpoint.
En résumé, Animaniacs sur SNES est un bon jeu de plateforme, mais la difficulté, à certains moments, pourrait faire abandonner les joueurs occasionnels. Les habitués des jeux de plateforme, eux, ne rencontreront pas de gros problèmes. Si vous êtes fan du dessin animé, n’hésitez pas à l’essayer, vous ne serez pas déçu !



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