Peu d’auteurs ont eu autant d’impact sur un personnage — ou un groupe de personnages — que Chris Claremont avec les X-Men. Plusieurs de ses récits sont considérés comme des classiques dans l’histoire de l’équipe de mutants. L’une de ces histoires est God Loves, Man Kills.

Le récit tourne autour du révérend William Stryker. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est parce que le personnage est réapparu à plusieurs reprises depuis sa première apparition, notamment au cinéma. Ancien militaire, Stryker est désormais évangéliste et prône la résistance des humains contre les mutants, qu’il considère comme des instruments du Diable. En possession de Charles Xavier, qu’il utilise contre son gré, Stryker se retrouvera confronté aux X-Men, qui n’auront d’autre choix que de se tourner vers un allié improbable.

Publié au tournant des années 80, God Loves, Man Kills reste terriblement d’actualité aujourd’hui. L’acceptation d’autrui et l’extrémisme religieux sont malheureusement des sujets dont on n’a pas fini de discuter. Si le livre propose une version des X-Men conforme à ce qu’ils étaient à cette époque, sachez que God Loves, Man Kills est techniquement hors continuité. Vous n’avez pas besoin de connaître l’œuvre de Claremont dans son ensemble pour apprécier cette histoire ; toutefois, une connaissance au moins sommaire des X-Men et des enjeux auxquels les mutants sont confrontés chez Marvel est recommandée pour bien saisir l’essence du volume. Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre, et je n’ai pas été déçu. D’ailleurs, je recommande fortement les éditions spéciales qui contiennent à la fois le livre et d’autres bonus, notamment plusieurs entrevues, dont une avec Claremont lui-même, qui réfléchit sur son œuvre près de 20 ans plus tard.

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