
On y est enfin; le dernier tome de la saga culte de Frank Miller, Sin City. Dans cet ultime opus, on suit le personnage de Wallace, nouvelle addition à l’univers, alors qu’il se met à la recherche d’une jeune femme qui se fait enlever sous ses yeux impuissants. S’en suivra une quête qui mènera Wallace à mettre en lumière une conspiration qui règne sur tous les niveaux de Basin City.
J’avoue que les premières pages m’ont laissées sceptiques sur ce dernier tome de la série. Introduire un nouveau héros à la série dans le dernier livre, tout en évitant les traditionnels caméos qui étaient pourtant courants dans les premiers tomes, étaient un choix audacieux. Seul le personnage de Delhia, Yeux Beux, est de retour des précédents volets (elle fut introduite dans le tome 6; d’autres personnages de fond sont également de retour, mais aucun n’est à l’avant plan). Néanmoins, du haut de ses presque 300 pages, Aller-retour pour l’enfer donne le temps à son intrigue et à son protagoniste de laisser leurs marques sur l’univers glauque de Miller. Celui-ci poursuit d’ailleurs dans son exploration stylistique avec une utilisation plus généreuse de la couleur, surtout dans une séquence d’une trentaine de pages qui détonne fortement avec le reste de l’oeuvre.
Aller-retour pour l’enfer est un autre très bel effort de Miller qui conclue sa saga de brillante façon. Bien que ce ne soit pas là mon tome favori, je salue l’auteur qui n’aura jamais cessé d’explorer et de faire évoluer son style à travers les livres.
Merci a La Boite de Diffusion pour la copie de la BD!

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