Voici un recueil récent de Batman. Souvent, les amateurs mentionnent que la seule chose de bien dans l’univers de Batman créée ces dernières années est La Cour des Hiboux. À part Dark City, je dois admettre qu’il n’y a pas grand-chose qui lui arrive à la cheville. Mais Killing Time vaut-il une lecture ?

Premièrement, tout au long du récit, un narrateur vous accompagne en promettant que son identité ne sera révélée qu’au dernier chapitre. L’histoire est construite par séquences horaires autour d’un braquage mené par Killer Croc, Le Pingouin, Catwoman et Le Sphinx. Ils cherchent à s’emparer d’un objet unique dans un des grands coffres de la Gotham United Bank. Cet objet sera tellement convoité qu’il mènera à l’apparition d’un nouvel ennemi, The Help. Le gouvernement est aussi sur la piste de cet objet pour éviter qu’il ne tombe entre les mains des Russes. Tout au long de votre lecture, vous trouverez des pages qui remontent très loin dans le temps, vous montrant l’histoire de ce fameux objet tant convoité. Batman devra donc retrouver ces objets, mais rien ne se passera comme prévu, au point de causer une grande bataille dans un parc qui mènera à 153 décès parmi divers groupes criminels. L’histoire est bonne en soi, mais le narrateur est constamment présent. Je dois admettre que je n’aime pas trop les moments de narration en général dans les bandes dessinées. Le fait que l’histoire soit montée comme un film de Quentin Tarantino ne fonctionne pas très bien ici.

J’ai même trouvé que le dessin était plutôt basique par moments. À part le Pingouin et Batman, je n’ai vraiment pas aimé le design des autres vilains, surtout celui du Sphinx. Son design est très basique et souvent, j’avais l’impression qu’il était calqué sur un manga, ce qui ne correspond pas trop au ton de la bande dessinée. Par contre, celui du Pingouin est solide et très violent. Les scènes de combat sont correctes, mais elles sont affectées par la présence constante du narrateur.

Batman: Killing Time est une bonne lecture. Elle n’est pas parfaite et possède quelques défauts. Nous sommes loin des titres tels que Dark City ou encore La Cour des Hiboux, mais le recueil reste une bonne lecture.

Merci a La Boite de Diffusion pour la copie de la BD!

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