La fusion de l’aventure, de la mortalité et de la mythologie trouve son apogée dans Tales Of Kenzara: ZAU, un titre captivant qui s’apprête à conquérir les cœurs des joueurs. Bien que disponible sur d’autres plateformes, je me suis lancé dans la version Playstation qui était gratuit dès son 1er jour sur PS Plus. Dans ce jeu de plateforme 2.5D à la metroidvania, l’influence de Prince of Persia et de la série Chronicles d’Assassin’s Creed est palpable, offrant ainsi une expérience prometteuse aux amateurs du genre.

L’histoire débute avec un jeune garçon en deuil, plongé dans la lecture d’un conte bantou légué par son défunt père. Ce récit, véritable fenêtre ouverte sur un monde parallèle, nous transporte dans les contrées magnifiques et périlleuses de Kenzara, incarnant Zau, un jeune chaman déterminé à ramener son père des ténèbres.
Guidé par ses pouvoirs cosmiques et son courage sans faille, Zau se lance dans une quête à travers des terres mythologiques inexplorées. Autrefois foisonnante de vie, Kenzara est désormais peuplée d’esprits ancestraux égarés, offrant ainsi un terrain de jeu riche en mystères à explorer, accompagné de Kalunga, le Dieu de la Mort.

Sous la tutelle de Surgent Studios, fondé par l’acteur Abubakar Salim (connu pour son rôle dans Assassin’s Creed: Origins et Raised by Wolves), et publié par EA Originals, Tales of Kenzara™: ZAU nous embarque dans un périple émotionnel intense, puisant son inspiration dans les riches mythes des cultures bantoues. La synergie entre le masque de la lune et celui du soleil offre une mécanique de jeu innovante, imposant une alternance entre deux styles de combat distincts : la rapidité et l’agilité d’un côté, la force et le dynamisme de l’autre. Cette dualité se reflète également dans le déplacement à travers les niveaux, nécessitant un équilibre entre les deux astres pour accéder à des zones autrefois inatteignables. La progression est récompensée par l’acquisition de points spirituels permettant de maximiser les capacités lunaires et solaires du joueur.

Enfin, l’immersion est complétée par une bande-son envoûtante, une ambiance immersive et des graphismes saisissants, offrant un voyage authentique au cœur de la culture bantoue et de ses trésors.
Tales Of Kenzara: ZAU promet ainsi une aventure épique, mêlant habilement récit poignant et gameplay captivant, pour une expérience inoubliable.

Trash Talker: Je ne comprends pas qui chez EA a approuvé que Tales of Kenzera sorte la même année que Prince of Persia: The Lost Crown, et encore pire, à seulement quelques mois d’intervalle. Le jeu reprend beaucoup des éléments de The Lost Crown qui étaient plaisants, mais il est nettement inférieur à tous égards. Il est truffé de bugs d’affichage et de problèmes de contrôle, sans oublier que les éléments principaux comme le feu, la glace et l’eau laissent à désirer. Je lui donne un 7 sur 10 parce que, en soi, le jeu n’est pas mauvais, mais la scène indépendante regorge de meilleurs metroidvania que Tales of Kenzera, qui plus est, se complète en seulement 6 à 8 heures pour un prix de 29,99$.

Beerman
Trash Talker

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