
Dans un coin reculé de l’Amazonie, une jeune scientifique enceinte poursuit ses recherches sur les araignées. Cependant, un destin tragique s’abat sur elle lorsqu’un homme avare la blesse mortellement, laissant derrière elle un enfant destiné à être receuilli par une tribu locale. Ainsi débute l’histoire de Cassandra Webb, une ambulancière ordinaire qui, suite à un incident traumatisant, acquiert la capacité de voir l’avenir et de modifier le cours des événements.

Le récit prend une tournure particulière lorsque trois jeunes filles, liées par une toile psychique, se retrouvent traquées par le pourchasseur de Cassandra. Sa mission est désormais de protéger ces jeunes filles vulnérables en utilisant son don de voyance pour prévenir les dangers imminents.

Cependant, malgré une prémisse prometteuse, le film « Madame Web » ne parvient pas à délivrer une expérience cinématographique satisfaisante. Avec une durée de presque deux heures, le visionnement semble s’étirer dans le temps. Les dialogues sont pauvres, le scénario maladroitement construit, et l’absence de connexion avec l’univers des superhéros est notable. Le trio féminin, encore dépourvu de pouvoirs, navigue à travers l’adolescence tout en repoussant la menace qui les guette.

Le poids du commandite de Pepsi s’impose de manière trop lourde, altérant l’expérience du spectateur. Bien que le placement de produit ne soit pas inédit, son exagération, notamment avec des scènes de près de 10 minutes où l’actrice principale ne consomme pas le produit, ainsi que le rôle crucial du panneau de la compagnie dans la défaite du méchant, en devient dérangeant.

Sony, avec son historique de réussites dans le domaine des films de superhéros, semble avoir manqué la cible avec « Madame Web ». Pour les amateurs du genre, il est recommandé de revisiter les classiques tels que « Spider-Man » des années 90 ou de se tourner vers la librairie pour explorer les origines du personnage. Une lecture approfondie serait certainement plus enrichissante que de s’aventurer dans un film rempli de flashbacks à toutes les trois minutes.

Merci à Sony pour la projection en avant-première.



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