François, jeune illustrateur vivant à Montréal au début des années 2000, se cherche un boulot dans un studio d’animation, son rêve. Il réalisera bien vite, toutefois, que le chemin vers son objectif sera parsemé d’embuches et de défis.

À une époque où le dessin animé est une industrie sur le déclin, la pression de produire de l’animation rapidement et à faible coût est de plus forte. 820 St-Laurent aborde avec beaucoup de justesse le désir de poursuivre dans un métier que beaucoup croient dépassé. L’histoire de François, c’est l’histoire de tous ceux qui veulent vivre de leur passion, même dans les circonstances les plus difficiles.

Avec sa panoplie de personnages secondaires qui viennent donner beaucoup de charme et de sincérité au récit, son dessin très propre est propre, et sa représentation de Montréal qui est très présente tout au long des quelques 170 pages que contiennent le livre, 820 St-Laurent est une lecture que j’ai beaucoup aimé et qui se dévore en un rien de temps.

Merci aux éditions Les Malins pour la copie de la BD

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